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AS Monaco : un rocher à consolider, par Pierre Ménès

Les Monégasques doivent inscrire au moins deux buts sans en encaisser pour se qualifier. Les Monégasques doivent inscrire au moins deux buts sans en encaisser pour se qualifier.[PA Images / Icon Sport]

On est tous d’accord pour dire que le 8e de finale aller de la Ligue des champions de Monaco sur la pelouse de Manchester City a été extrêmement spectaculaire (5-3). Mais ce festival offensif a surtout été rendu possible par les trop nombreuses erreurs défensives d’un côté comme de l’autre.

Certes, il y avait peut-être aussi un choix des deux entraîneurs, Leonardo Jardim et Pep Guardiola, de vouloir tout miser sur l’attaque, mais on peut difficilement oublier la mauvaise relance de Willy Caballero sur le premier but de Radamel Falcao, la faute de main de Danijel Subasic sur la frappe de Sergio Agüero, ou encore le marquage trop lâche de Djibril Sidibé sur la deuxième réalisation de l’attaquant argentin. Et il y a d’autres exemples.

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Au final, cette défaite est imméritée pour Monaco, qui a été au-dessus du club anglais pendant les 65 premières minutes de la partie. Le tournant a bien évidemment été le penalty piètrement tiré et manqué par Falcao, même s’il a inscrit un piqué sublime ensuite. Car le Colombien aurait pu permettre au club de la principauté de prendre deux buts d’avance à ce moment de la rencontre. Et ça n’aurait sûrement pas été le même match.

Les Citizens ont d’ailleurs confirmé avoir été reboostés par cet échec. Surtout que derrière, Subasic a commis sa terrible bévue. Même s’il est toujours compliqué de présager du scénario d’un match, les Monégasques ont certainement laissé filer à cet instant une victoire qu’ils avaient magnifiquement bâtie.

Jardim face à un casse-tête

Malheureusement, peu après l’heure de jeu, alors qu’ils menaient au score (2-3), ils ont explosé physiquement, notamment sur coup de pied arrêté, où l’absence de Jemerson s’est fait ressentir, avec trois buts encaissés en l’espace d’une dizaine de minutes. On peut peut-être reprocher à Leonardo Jardim son coaching, mais, à sa décharge, il n’avait pas non plus grand monde à faire rentrer au milieu de terrain, à part Joao Moutinho, qui de toute façon ne sert à rien. Et peut-être que de sortir Kylian Mbappé n’était pas l’idée du siècle.

Maintenant, Monaco a deux buts de retard. C’est sûr que par rapport au match retour du PSG, c’est une équation totalement différente. Le club de la capitale va aller au Camp Nou avec un certain confort. Pour Paris, l’essentiel sera de marquer un but. De son côté, l’ASM devra marquer au moins deux buts tout en évitant d’en encaisser pour se qualifier. Ils en sont tout à fait capables.

a question est de savoir si Jardim va totalement jouer l’attaque ou s’il va être un peu plus prudent au Stade Louis-II. La deuxième solution semble plus appropriée pour éviter de se faire contrer. Car avec Raheem Sterling ou Kevin De Bruyne, City se projette très vite vers l’avant. Les Monégasques vont donc devoir faire attention à ne pas se jeter dans la gueule du loup. Au risque de se faire dévorer.

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