L'attaquant français a encore mené l'attaque des Bleus ce soir, nouvelle confirmation du talent de "Grizou".
Ca commence à devenir une habitude. Désigné leader de l’attaque française à l’entame de la compétition, en l’absence de Karim Benzema, Antoine Griezmann a une nouvelle fois illuminé, ce jeudi soir, le jeu des Bleus. Comme contre l’Islande. Comme contre l’Irlande. Et comme contre l’Albanie, dans les dernières minutes. En propulsant la France en finale grâce à un nouveau doublé, le joueur de 25 ans a un peu plus consolidé son statut de meilleur buteur de la compétition. Avec six réalisations, il sera définitivement, dimanche, sauf immense surprise, le «pichichi» de cet Euro 2016. Une distinction qui, même symbolique, fera figure de consécration pour l’attaquant de poche, comme un point final à la saison stratosphérique du Madrilène.
Car le natif de Mâcon n’a pas attendu le Championnat d’Europe pour faire sauter les défenses adverses. Avec 22 buts en Liga et 7 en Ligue des Champions, le Colchonero de l’Atlético a rayonné depuis août dernier dans les surfaces du Vieux Continent, ratant d’un rien la Coupe aux grandes oreilles.
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Certains le pensaient trop léger, épuisé par une saison à rallonge, mais «Supergriezmann» a définitivement remis les gaz. Et voilà qu’après avoir terrassé le meilleur gardien du monde, Manuel Neuer, il retrouvera sur sa route, dimanche soir, l’un des meilleurs joueurs de champ au monde, Cristiano Ronaldo. Un combat entre madrilènes qui pourrait permettre à «Grigri», s’il continue sur sa lancée, de réaliser un nouveau rêve. Celui de gagner l’Euro, bien sûr. Mais aussi, pourquoi pas, de postuler au prochain Ballon d’Or.