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Par Thor et Par Odin !, par Pierre Ménès

Pierre Ménès, chroniqueur de Direct Matin. Pierre Ménès, chroniqueur de Direct Matin.[©MALEAN]

C’est un exploit qui oscille entre le retentissant et l’ahurissant. Les Islandais, pour leur première participation à une phase finale d’un championnat d’Europe, ont réussi l’immense exploit d’éliminer l’Angleterre à l’issue d’un match où ils ont montré les mêmes qualités que depuis le début de leur tournoi.

Une grande dose de courage, beaucoup de cœur et une magnifique solidarité entre toutes les lignes.Ça a finalement largement suffi pour sortir une équipe d’Angleterre informe, alignée une nouvelle fois dans un système à cinq joueurs offensifs inepte. Le sélectionneur anglais, Roy Hodgson, avait quand même dû s’en apercevoir dès le match inaugural contre la Russie (1-1). Mais il s’est entêté. Et il s’est lourdement planté.

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Du coup, les Bleus se retrouvent en quart de finale contre l’Islande. Ne vous inquiétez pas, jusqu’à la rencontre dimanche soir au Stade de France, les compagnons de la langue de bois vont expliquer à quel point il faut être méfiant, que cette équipe n’est pas là par hasard, que ça va être suuuuuuuuuper dur. Bon.

Après, ne soyons pas faux derche. Se retrouver à domicile à jouer une place en demi-finale contre l’Islande, après avoir affronté des terreurs comme la Roumanie, l’Albanie et la Suisse en phase de poule, et l’Eire en huitièmes de finale, ça reste du sur mesure, même si, sur le terrain, rien, mais alors rien, n’a été simple pour les coéquipiers d’Hugo Lloris.

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Après, il y a un autre facteur à prendre en ligne de compte : jouer l’Islande va laisser les Bleus dans un scénario déjà connu depuis le début de la compétition : une équipe bien organisée derrière, qui va en priorité chercher à défendre. Evidemment, l’Angleterre aurait proposé un scénario bien différent.

Ainsi, les suspensions d’Adil Rami en défense centrale et de N’Golo Kanté au milieu de terrain seront moins préjudiciables face à une équipe qui ne va sûrement pas chercher à agresser les hommes de Didier Deschamps défensivement.

Tout le monde doit être admiratif de l’exploit islandais. Mais, quand même, ça reste une sacrée bonne nouvelle pour l’équipe de France.

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