Comme à l’issue du premier tour, les Bleus sont contraints encore de patienter avant de connaître le nom de leur futur adversaire en quarts de finale. Mais, cette fois, l’attente sera beaucoup moins longue. Elle durera à peine plus de 24 heures, puisque les protégés de Didier Deschamps seront fixés, ce lundi soir, au terme du choc des extrêmes entre l’Angleterre et l’Islande.
Des Islandais qui font office d’invités surprises à ce stade de la compétition, après avoir réussi l’exploit de terminer à la 2e place du groupe F devant le Portugal pour leur première participation à Championnat d’Europe. Mais cette qualification pour les 8es de finale est la juste récompense du travail effectué depuis l’arrivée en 2011 de Lars Lägerback, qui a fait passer la sélection de la 108e place au classement Fifa au 34e rang mondial.
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Le sélectionneur suédois peut s’appuyer sur une génération dorée, un sens collectif et une rigueur tactique sans faille qui ont fait leur preuve. Pour le plus grand bonheur de tout un pays et de ses 330 000 habitants, qui ne vivent plus qu’au rythme des exploits de l’équipe nationale avant le rendez-vous le plus important de l’histoire du football islandais.
Les Anglais savent à quoi s’en tenir, eux qui ont connu un début de tournoi mitigé dans le jeu et dans le dernier geste avec un cruel manque d’efficacité. Les choix de Roy Hodgson n’ont d’ailleurs pas manqué d’être critiqués outre-Manche.
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«On doit mieux jouer, a indiqué le capitaine Wayne Rooney. Mais on reste confiant. Si on joue à notre valeur, on peut rivaliser avec n’importe qui et gagner.» Dans le cas contraire, après avoir choisi de quitter l’Union Européenne, l’Angleterre pourrait prendre la porte de l’Euro. Et l’onde de choc risque d’être toute aussi importante.
"We'll have to be at our best to win."
@WayneRooney says #ENG won't underestimate #ISL when the sides meet later https://t.co/wlc3ob71FK
— England (@England) 27 juin 2016