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Euro 2016 : Griezmann sort les Bleus du piège irlandais

Antoine Griezmann a inscrit un doublé en quatre minutes.[PA Images / Icon Sport]

Ca commence à devenir une mauvaise habitude. Malmenée une grande partie de la rencontre, l’équipe de France a une nouvelle été dans la réaction, dimanche, en huitièmes de finale de l’Euro 2016 face à l’Irlande (2-1).

Menés après seulement deux minutes de jeu suite à un penalty concédé par Paul Pogba et inscrit par Robbie Brady, les hommes de Didier Deschamps, sûrement crispés par l’événement, ont été incapables de produire du jeu pendant la première période.

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Pire, ils ont été mis en danger plusieurs fois par les Irlandais. «On a très mal débuté la partie. A la mi temps on s’est dit les chose», a indiqué en fin de rencontre, Blaise Matuidi, qui avait d’ailleurs été placé à droite dans le milieu, lui qui avait l’habitude d’évoluer côté gauche.

Les mots pour repartir de l’avant mais également des choix tactiques forts. A la pause, Didier Deschamps a décidé de sortir N’Golo Kanté et de faire entrer Kingsley Coman pour laisser de côté son 4-3-3 et passer ainsi en 4-2-3-1. Des choix, dans un premier temps, convaincants puisque ses joueurs se sont montrés plus entreprenants et ont pris le contrôle du ballon. Puis les changements opérés sont devenus rapidement payants par la suite, lorsque Antoine Griezmann, seul au point de penalty, a repris d’une tête victorieuse un centre parfait de Bacary Sagna (57e).

Kanté et Rami suspendus en quart de finale

L’attaquant de l’Atlético Madrid, décrié en début de compétition, a poursuivi sur sa lancée. Après une remise de Giroud, l’ancien joueur de la Real Sociedad trompait Randolph et plongeait tout le Parc OL de Lyon dans une joie profonde (61e). «On a su réagir, c’est bien, s’est félicité le double buteur. Maintenant, il faut améliorer ça pour la suite de la compétition. On va bien profiter, bien se reposer pour une nouvelle bataille.»

Et cette bataille se fera sans N’Golo Kanté, ni Adil Rami qui ont tous les deux récolté un carton jaune. Si le changement tactique opéré à la mi-temps, prouve que l’absence du premier n’est pas à craindre, celle de Rami pose problème. Deschamps a une semaine pour préparer tout ça. 

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