Une Irlande peut en cacher une autre. Alors que l’équipe de France se dirigeait vers un huitième de finale face à l’Irlande du Nord, c’est finalement sa voisine, la République d’Irlande qu’elle affrontera dimanche (15h).
Un rebondissement de dernière minute - suite à la victoire irlandaise contre l’Italie mercredi (1-0) - qui, en somme, ne change en rien à l’équation que les hommes de Didier Deschamps devront résoudre, à savoir gagner en étant beaucoup plus tranchant. Car si, a priori, l’Eire apparaît un peu plus puissante que les Nord-irlandais, elle n’en est pas pour autant dangereuse et les Bleus restent les grands favoris.
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Mais seulement cette fois-ci, plus question de jouer avec les nerfs des supporters. «On rentre dans les huitièmes de finale, donc c’est autre chose, a prévenu Adil Rami sur le site officiel de la FFF. Maintenant, il faut que l’on monte tous d’un cran. C’est plus la même, là on va devoir jouer au football. Et si possible gagner avant la 85e minute de jeu, parce que ça devient dur psychologiquement.» Le défenseur du FC Séville sait que les matchs à élimination directe sont très difficiles à gérer. Le doute pouvant rapidement s’installer si les Tricolores restent muets.
De la revanche dans l’air...
Et ce sera sûrement ce que tentera de mettre en place Martin O’Neill. Vainqueurs de l’Italie et auteurs d’un nul contre la Suède, les Verts, qui évoluent souvent en 4-5-1, ont montré qu’ils étaient capables de gêner la mise en place tactique d’une équipe. Mais les coéquipiers d'Antoine Griezmann auront aussi en face d’eux, une équipe revanchard dans le Parc OL. S’ils assurent ne plus y penser, l’épisode de la main de Thierry Henry en novembre 2009, qui avait privé les Irlandais du Mondial 2010, sera encore dans les têtes. De quoi les transcender face aux Bleus ?
“Il y aura de la transpiration, des duels et du combat” @Rami13officiel nous parle de cet Euro spécial pour lui !https://t.co/QveduH5FuY
— Equipe de France (@equipedefrance) 23 juin 2016