Didier Deschamps a célébré, ce dimanche, le quinzième anniversaire de sa carrière d’entraîneur entamée à Monaco en juin 2001. En guise de cadeau, il a eu le droit à une victoire décrochée, deux jours plus tôt, contre la Roumanie (2-1) pour l’entrée des Bleus dans l’Euro.
Mais la fête n’a pas été totale pour le sélectionneur français au regard de la performance en demi-teinte de ses joueurs. «Tout n’a pas été parfait, loin de là», a-t-il d’ailleurs glissé à l’issue de la rencontre. En plus des prestations peu convaincantes de Paul Pogba et d’Antoine Griezmann, la défense tricolore n’a pas rassuré.
Mise en danger d’entrée de jeu sur un corner roumain, elle a montré d’inquiétants signes de fébrilité et fait preuve d’hésitations, en témoigne le pénalty de l’égalisation concédé par un Patrice Evra pas très à son aise. Un peu plus tôt, un mauvais alignement d’Adil Rami aurait pu permettre à la Roumanie d’ouvrir le score.
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Autant de problèmes, déjà apparus lors des matchs de préparation, qui peuvent s’expliquer notamment par le manque d’automatismes dans l’axe de l’arrière-garde française entre Laurent Koscielny et Rami, appelé de dernière minute pour remédier au forfait de Raphaël Varane et qui n’avait plus joué avec les Bleus depuis trois ans.
Leur entente demeure pour le moins perfectible. «Du travail, il en reste toujours. Personne n’est parfait, on doit toujours travailler pour s’améliorer, a confié le défenseur du FC Séville. On a du temps devant nous. On peut peut-être s’améliorer dans notre alignement, notre communication.» Et il va falloir faire vite. Car le deuxième match, c’est déjà mercredi face à une équipe d’Albanie qui a souvent posé des soucis aux Bleus.
Une équipe unie pour vous donner le meilleur. @equipedefrance @EURO2016 pic.twitter.com/nTdyVNYJV0
— Bacary Sagna (@Sagnaofficial) 12 juin 2016