Opposés aux surprenants Islandais qui ont éliminé l’Angleterre, les hommes de Didier Deschamps n’ont pas le droit à l’erreur. En jeu, une place pour le dernier carré de l’Euro, leur objectif initial.
«La France doit arriver en demi-finale.» A la fin de la phase de poules, Noël Le Graët, le président de la Fédération française de football avait rappelé que l’objectif premier de l’équipe de France était d’atteindre le dernier carré de l’Euro 2016. La bande à Didier Deschamps n’y est plus très loin. Mais pour se faire, il faudra d’abord passer l’étape Islande, dimanche en quarts de finale.
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Si à première vue, cela semble largement abordable, les Tricolores ne devront pas sous estimer les «Vikings». D’une, parce que ces Islandais réalisent un tournoi pour le moment parfait (match nul contre le Portugal, aucune défaite et élimination de l’Angleterre) et de deux, parce que les hommes de Lars Lagerbäck et Heimir Hallgrimsson ne sont plus les joueurs inexpérimentés que les Bleus ont pu affronter par le passé. Même si déjà en 2012 - dernière confrontation entre les deux formations -, les Français, entraînés alors par Laurent Blanc, avaient lutté (3-2) pour venir à bout des «Strakarnir okkar» (nos garçons, ndlr).
Le même scenario - avec le même résultat ? - devrait donc se répéter pour les joueurs de Didier Deschamps au stade de France dimanche. Et pour sortir vainqueurs de cette opposition inédite dans une compétition internationale, ils devront s’armer d’une bonne dose de patience pour trouver la clé face aux bourreaux des Anglais. «Ils savent poser, jouer en triangle, a confié Patrice Evra. Ils ont quand même terminé devant la République tchèque en qualifications, ont battu les Pays-Bas… Je n’ai pas attendu le match contre l’Angleterre pour voir que cette équipe est solide.»
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Une formation nordique qui s’appuiera encore sur sa paire d’attaquants Bodvarsson et Sightorsson souvent recherchés à coup de longues passes. La probable charnière française Koscielny-Umtiti (le Lyonnais remplacera Rami forfait) devra donc être en mesure de répondre au défi physique qu’on leur imposera, et se montrer vigilante au jeu dans les airs, pour valider leur billet pour le dernier carré. «Ne pas passer ce tour donnerait l’impression de stagner», a confié Evra. Et la douche froide serait des plus pénibles pour les Bleus.
Remember when Cristiano Ronaldo said Iceland wouldn't achieve anything in this competition? Will he allow us to celebrate tonight??
— Icelandic Football (@icelandfootball) 27 juin 2016