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Ligue 1 : rien ne va plus à Marseille

Karim Rekik a permis à Bastia d'ouvrir le score en marquant contre son camp. Karim Rekik a permis à Bastia d'ouvrir le score en marquant contre son camp.[Michel Maestracci / Icon Sport]

Les affaires de l’OM et de Michel ne s’arrangent pas. Sans victoire en championnat depuis deux mois, le club olympien a poursuivi, ce dimanche, sa lente descente aux enfers à Bastia (2-1) lors de la 32e journée de Ligue 1.

Un nouveau revers qui pourrait être fatal à l’entraîneur espagnol plus que jamais sur un siège éjectable. Son éviction avait longuement été évoquée pendant la trêve internationale à la suite de la claque reçue par Rennes (2-5). Mais l’ancien entraîneur de l’Olympiakos était toujours aux commandes de Marseille à Armand Cesari. Mais pour combien de temps encore ? La décision en revient au président Vincent Labrune et à la propriétaire Margarita Louis-Dreyfus.

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Et il devient urgent d’agir au regard de la nouvelle performance insipide fournie par les Olympiens, malgré la première titularisation d’Abou Diaby, et incapables de se révolter après l’ouverture du score avec un but contre son camp de Karim Rekik (47e) et le pénalty transformé par Gaël Danic (56e). Et la réduction du score de Michy Batshuayi (77e) n’y a rien changé. Pire, Romain Alessandrini a été expulsé pour un geste dangereux à l’encontre de Alexander Djiku (85e).

Mais il est surtout impératif de créer un électrochoc en raison de la situation au classement. Les Marseillais, désormais sur une série de huit matchs sans le moindre succès (5 nuls, 3 défaites), vont devoir jeter un coup d’œil dans le rétroviseur, eux qui ne comptent que six points d’avance sur le premier relégable le Gazélec Ajaccio à six journées de la fin de la saison. «Au vu des classements et de nos résultats, oui, on joue le maintien», a d’ailleurs confié Diaby au micro de beIn SPORTS avant d’ajouter : «On ne va pas s'inventer une vie. Il faut vite réagir et aller chercher les points.» La venue de Bordeaux, la semaine prochaine, s’annonce donc cruciale dans un stade Vélodrome, où il ne se sont plus imposés depuis près de sept mois. Avec Michel sur le banc ? Rien n’est moins sûr…

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