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Ligue 1 : Le PSG bat le Gazélec 2 à 0

Blaise Matuidi, photographié ici le 5 avril 2015, a inscrit le premier but contre les Corse du Gazélec Ajaccio le dimanche 16 août 2015. [BORIS HORVAT / AFP / Archives]

Le Paris SG s’est montré implacable dimanche soir face aux corses du Gazélec Ajaccio en les battant deux buts à zéro. A  l'issue de la deuxième journée, le club de la capitale est désormais en tête de la Ligue 1 loin devant ses principaux poursuivants.

 

Les Parisiens n’ont pas souffert de l’absence d’Ibrahimovic et d’Angel Di Maria. Un missile de Blaise Matuidi (11) et une tête de Thiago Silva (22) en première période leur ont en effet suffi pour éteindre les maigres prétentions du Gazélec, et accueillir comme il se doit la recrue argentine Angel Di Maria au Parc des Princes.

Ces deux buts permettent aussi à Paris, l'une des trois seules équipes avec Reims et Caen à avoir remporté ses deux premiers matches de championnat, de virer en tête du classement à la faveur d'une meilleure différence de but (+3). Et sans avoir encaissé de but.

Surtout, les Parisiens ont déjà pris deux points d'avance sur Lyon et Monaco, et six sur l'OM. Un écart sans doute anecdotique à ce stade du championnat, mais qui sonne comme un avertissement: Paris est en jambes... et déjà impitoyable.

Traditionnellement pourtant, le PSG n'est pas tellement en verve pendant l'été. Il faut remonter 10 ans en arrière, à la saison 2005-2006 pour le voir remporter ses deux premiers matches de championnat. A l'époque, les buteurs s'appelaient Bonaventure Kalou, Edouard Cissé ou Jérôme Rothen.

Mais cette année, le PSG semble bien décidé à lancer sa saison comme il a terminé la précédente:  sans rien laisser à ses adversaires.

Après Lucas face à Lille, c'est Matuidi qui a marqué le premier au Parc, d'une frappe surpuissante après un ballon en profondeur de Thiago Silva mal renvoyé par le capitaine corse Roderic Filippi (11).

Le capitaine parisien, mal marqué sur un corner de Thiago Motta, alourdissait ensuite la marque d'une tête imparable (21).

 

 

Stambouli sifflé puis acclamé

A 2-0, les Parisiens se sont laissé aller à quelques gourmandises réussies, comme les deux sombreros de Marco Verratti, ou plus aléatoires, comme des ballons mal donnés par Lucas en première mi-temps, ou quelques erreurs d'inattentions de David Luiz.

Mais dans l'ensemble, il s'est montré appliqué et sérieux, bien aidé aussi par la faiblesse offensive du Gazélec. Regroupé en deux lignes très resserrées, le promu corse, qui restait sur un bon nul à Troyes lors de la première journée, n'a pas pu espérer longtemps.

Seule une frappe enroulée de Jacques Zoua (22) en réaction au deuxième but parisien, non cadrée, et un tir de loin de Grégory Pujol sur un ballon perdu par David Luiz (40), sont venu apporter un peu de sel à un match très tranquille pour le gardien parisien Kevin Trapp.

En seconde période, les Parisiens sont restés appliqués, là où ils auraient peut-être levé le pied lors de la saison dernière. Dangereux sur chaque coup de pied arrêté, par David Luiz qui voyait sa tête repoussée devant sa ligne par la défense corse (70) puis le gardien (85), ou Serge Aurier, qui ne cadrait pas une autre tentative de la tête (79), le PSG a aussi compté sur la vivacité de Lucas puis Lavezzi pour porter le danger devant le but corse.

Seule ombre au tableau: si Di Maria, présenté avant le match au public parisien a logiquement été longuement acclamé, l'autre recrue parisienne, le milieu français Benjamin Stambouli, originaire de Marseille, s'est fait siffler par une partie du Parc à son entrée sur la pelouse, puis à chaque ballon touché. Avant d'être acclamé par une autre partie du stade. Parce que Paris, déjà seul en tête, n'a plus qu'à jouer contre lui-même?

 

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