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Trop dur pour les Parisiens, par Pierre Ménès

Pierre Ménès, chroniqueur de Direct Matin.[MERIADECK POUR DIRECT MATIN ]

Pierre Ménès est une figure du paysage footballistique français. Ancien reporter à L’Equipe, cette intarissable grande gueule officie aujourd’hui en qualité d’expert pour le Canal football club. Chaque vendredi, il tient sa chronique dans les colonnes de Direct Matin.

 

Pour être tout à fait franc, on s’y attendait un peu. Privé d’une grande partie de ses éléments clés, le PSG n’a pas fait le poids, mercredi, en quart de finale aller de la Ligue des champions, contre Barcelone (1-3).

Car jouer le Barça au complet est déjà une tâche compliquée pour tous les clubs du monde. Alors quand la rencontre démarre sans David Luiz, Thiago Motta, Marco Verratti et Zlatan Ibrahimovic, puis sans Thiago Silva au bout de vingt minutes de jeu, tout était trop dur.

Trop dur au milieu de terrain, où malgré une bonne volonté évidente, Yohan Cabaye, Adrien Rabiot et Blaise Matuidi ne peuvent pas rivaliser avec des champions du monde.

Trop dur défensivement, où David Luiz, et sa cuisse miraculeusement rafistolée en Russie, a vécu un cauchemar face à Luis Suarez, auteur d’un doublé. Trop dur pour Salvatore Sirigu qui n’arrête jamais rien.

Trop dur en attaque, où Ezequiel Lavezzi a surtout passé son temps à défendre, Javier Pastore a tout tenté, y compris le plus dur et surtout pour Edinson Cavani. Ça commence à devenir une bien mauvaise habitude pour le n° 9 du PSG.

Clairement, le club de la capitale s’est trompé de buteur uruguayen. Suarez a eu deux occasions à son actif et il a marqué deux fois. Cavani en a eu trois. Une très bonne frappe repoussée par Ter Stegen et deux ratés rédhibitoires à ce niveau.

A force de dire qu’il est contraint de jouer sur un côté à cause d’Ibrahimovic, l’ancien attaquant de Naples, acheté quand même 60 millions d’euros, possède un certain capital sympathie. Mais, clairement, il n’a pas le niveau pour faire basculer des matchs de ce niveau.

Aujourd’hui, Paris a besoin, mardi au Camp Nou, de bien plus qu’un miracle. Qui n’arrivera pas. La marche était beaucoup trop haute. Et encore plus dans ce contexte.

 

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