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Zlatan, l’irremplaçable, par Pierre Ménès

Pierre Ménès, chroniqueur de Direct Matin. [MERIADECK POUR DIRECT MATIN]

Pierre Ménès est une figure du paysage footballistique français. Ancien reporter à L’Equipe, cette intarissable grande gueule officie aujourd’hui en qualité d’expert pour le Canal football club. Chaque vendredi, il tient sa chronique dans les colonnes de Direct Matin.

 

Quelque part, Zlatan Ibrahimovic a remplacé Martine dans l’imaginaire hexagonal. Pas une semaine sans une nouvelle aventure consacrée à l’attaquant suédois. On a eu droit, pêle-mêle, à "Ibra a mal au talon", "Ibra joue blessé", "Ibra râle" (un best-seller) ou le plus classique de tous "Ibra marque".

Ces dernières semaines, la bibliothèque du géant suédois s’est encore agrandi de nouveaux titres : "Ibra pète les plombs à Bordeaux" connu sous le titre de "Ibra et le pays de merde" qui a suivi de quelques jours "Ibra voit rouge à Chelsea" avant de continuer avec "Ibra se rate à Marseille" conclut mercredi soir par "Ibra le bourreau de Ruffier".

On va s’arrêter là avec les métaphores. Tout ça pour dire que sans Zlatan Ibrahimovic, sa folie, son côté caractériel mais surtout son génie footballistique, la Ligue 1 ne serait pas vraiment la même. Certes, il ne réussit pas la meilleure saison de sa carrière, et même depuis qu’il est au PSG, mais sa demi-finale de Coupe de France contre Saint-Etienne (4-1) est venue rappeller à quel point il était un attaquant hors norme doté d’une classe et d’un orgueil sans limite. Quand on connaît le niveau de Stéphane Ruffier, il faut quand même être sacrément fort pour lui planter huit buts en quatre matchs cette saison.

En ouvrant le score sur penalty, Ibrahimovic a donc inscrit son centième but sous le maillot du PSG. En moins de trois saisons seulement. Il a ensuite parachevé son œuvre en mystifiant à deux nouvelles reprises le gardien stéphanois pour ne revenir qu’à sept buts de Pedro Miguel Pauleta, le recordman actuel de buts pour Paris avec 109 réalisations.

Hier en fin de journée, le Suédois est passé en commission de discipline pour ses mots aimables dans les couloirs de Bordeaux. Vous connaissez donc la longueur de sa suspension.

Mais malgré ses excès, son caractère de cochon et une forme un peu en dent de scie (il va quand même sur ses 34 ans), Zlatan Ibrahimovic reste le plus grand animateur du football français. Et sa plus grande star.

 

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