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CAN 2015 : la Guinée qualifiée par tirage au sort

Avant la "victoire" de la Guinée sur le Mali jeudi, les organisateurs de la CAN avaient déjà eu recours au tirage au sort trois fois en 1965, 1972 et 1988 pour départager deux équipes à égalité.[ISSOUF SANOGO / AFP]

La Guinée, à égalité parfaite avec le Mali à l'issue du 1er tour s'est qualifiée jeudi pour les quarts de finale de la CAN-2015 après un tirage au sort. Une extrémité rarissime. La CAN y avait déjà eu recours par le passé.

 

C'est le hasard qui a finalement désigné la Guinée plutôt que le Mali pour participer aux quarts de finale de la CAN-2015. Les deux formations avaient toute les deux concédés trois nul, sur le même score (1-1) lors de la phase de poule.

Or, le règlement de la CAN dispose clairement que les équipes à égalité sont d'abord départagées aux matches particuliers entre elles (points, différence de buts, meilleure attaque), puis à la différence de buts générale et à la meilleure attaque générale. Et si l'égalité persiste, un tirage au sort est prévu.

Un verdict qui ne satisfait évidemment pas les équipes en question. Avant le tirage, l’entraîneur Malien avait déclaré  qu'il fallait "résoudre le problème de la qualification sur le terrain, jamais sur tirage au sort, ça ne correspond pas à l’esprit sportif".

D'autant que la méthode utilisée et la cérémonie, expédiée en à peine deux minutes, ont de quoi écorner un peu plus l'image de la CAF. Pas de mains innocentes pour tirer les boules, ni d'huissiers pour veiller à la régularité de la procédure : la lourde charge est revenue à des représentants des deux pays concernés, le président de la Fédération malienne, Boubacar Baba Diarra, et le directeur financier du ministère des Sports guinéen, Amara Dabo.

Auparavant, c'est le secrétaire général de la CAF, le Marocain Hicham El Amrani, qui avait lui-même introduit dans les boules les deux feuilles portant les inscriptions "2" (synonyme de 2e place de la poule et donc de qualification) et "3" avant de tenter tant bien que mal de mélanger les boules à l'abri des regards. Une scène surréaliste qui témoigne de l'improvisation totale qui a prévalu dans la préparation du tirage.

Certains ont regrettés que le fair-play (cartons jaunes et rouges reçut par les deux équipes) ne soient pas pris en compte. La Guinée se serait alors qualifiée, elle qui n’a reçu que deux cartons jaunes contre six pour les maliens.

Avant la "victoire" de la Guinée sur le Mali jeudi, les organisateurs de la CAN avaient déjà eu recours au tirage au sort trois fois en 1965, 1972 et 1988 pour départager deux équipes à égalité.

 

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