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Ligue 1 : le PSG souffre mais bat Lorient

L'entraîneur du PSG Laurent Blanc.[FRANCK FIFE / AFP]

Sérieusement bousculé à Lorient, le Paris SG a fini par l'emporter 2-1 lors de la 12e journée de Ligue 1 et revient à un point seulement du leader marseillais qui reçoit Lens dimanche, avant le "Clasico" dans une semaine.

 

Paris enchaîne ainsi une quatrième victoire de rang toutes compétitions confondues, la troisième en L1, et préserve son invincibilité depuis le début de la saison.

En déplacement chez un mal classé (17e), les hommes de Laurent Blanc ne pouvaient revenir avec autre chose que les trois points, alors qu'une semaine cruciale s'annonce pour eux.

Mercredi, en Ligue des Champions, une victoire à domicile contre l'Apoel Nicosie pourrait sceller leur qualification pour les huitièmes de finale. Quatre jours plus tard, c'est donc Marseille qui se présentera sur la pelouse du Parc, pour le sommet incontesté du championnat.

Dans l'optique de ces deux matches à enjeu, Blanc, qui alignait une défense remaniée Aurier-Thiago Silva-Marquinhos-Digne, avait aussi choisi de faire tourner dans l'entrejeu.

Matuidi et Verratti avaient été invités à débuter le match sur le banc, pour laisser place à Cabaye, qui a connu une première période cauchemardesque, multipliant les pertes de balle.

Dès la première minute, un crochet en position de dernier défenseur à vingt-cinq mètres de ses buts, intercepté par Jordan Ayew, avait offert à l'attaquant ghanéen un face-à-face, remporté par un Sirigu impeccable.

Et heureusement pour les Parisiens que leur gardien était en forme, car avec un Thiago Motta lui aussi en demi-teinte, tout le secteur défensif parisien a été incapable d'endiguer les vagues lorientaises tout au long des 45 premières minutes.

 

Entrées décisives

Sirigu a encore été à la parade sur un coup franc d'Ayew à la 28e, puis sur une tête à bout portant du stoppeur Koné, à la 34e.

Il ne pouvait en revanche rien faire sur le tir croisé de Guerreiro, idéalement servi par Ayew dans la surface de réparation (1-0, 42e). Le score semblait alors bien clément pour le PSG.

Le positionnement bien trop haut en première période des latéraux Aurier et Digne n'est sans doute pas étranger à l'impression de vulnérabilité de l'arrière-garde parisienne, alors que leur apport offensif, limité par l'imprécision de leurs centres, a été négligeable.

Le grand mérite des hommes de Blanc aura été leur capacité à se ressaisir ensuite, retrouvant enfin de la densité au milieu, ce qui leur a permis de récupérer plus haut et de trouver enfin leurs attaquants dans de bonnes conditions.

Auparavant, le quatuor Lucas-Pastore-Lavezzi-Cavani n'avait quasiment rien produit de bon pendant l'heure où il a été aligné. C'est pourtant Cavani qui a une nouvelle fois démontré tout son opportunisme, en se trouvant au six mètres pour reprendre une déviation acrobatique de Thiago Motta, bien servi par une louche de Pastore (1-1, 61e).

Surtout, les entrées de Verratti (62e), Bahebeck (62e) et Matuidi (74e) ont été décisives et ont assis l'emprise parisienne sur la fin de match.

Verratti est ainsi à créditer d'une très belle passe décisive pour Bahebeck, qui a prolongé de la tête pour dribbler Lecomte venu à sa rencontre et marquer dans un angle fermé (2-1, 68e), scellant une victoire laborieuse mais précieuse.

 

 

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