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Bergeroo : "C'est l'année ou jamais avec ces filles"

Les Bleues de Philippe Bergeroo seront qualifiées pour la Coupe du monde 2015 au Canada en cas de victoire samedi en Finlande. Les Bleues de Philippe Bergeroo seront qualifiées pour la Coupe du monde 2015 au Canada en cas de victoire samedi en Finlande.[JODY AMIET / AFP]

Au moment d’embarquer dans l’avion pour la Finlande, les Bleues avaient vendredi toutes la même chose en tête : les trois points qui les séparent de la Coupe du monde au Canada l’été prochain.

 

Auteurs d’un parcours sans faute dans les éliminatoires, les filles de Philippe Bergeroo doivent fournir un dernier effort et s’imposer samedi (en direct sur D17 à 18h30) dans le nord d’Helsinki pour valider leur qualification. S’il se veut confiant, le sélectionneur n’en demeure pas moins méfiant.

 

Quel bilan tirez-vous de votre première année à la tête des féminines ?

Le bilan est très positif, surtout concernant l’état d’esprit. Le groupe vit très bien ensemble. Au niveau du jeu, c’est quand même intéressant. Mais il ne faut pas se relâcher. On est passé à la 4e place au classement Fifa et pour arriver encore au-dessus, il faut encore beaucoup travailler parce qu’il y a quand même un gouffre.

 

Pensiez-vous que la transition allait aussi bien se passer ?

Oui parce que ce sont pratiquement les mêmes joueuses, même si j’ai mis quelques complémentarités et j’ai changé quelques filles de postes. Mais ce sont les meilleures joueuses de France. Elles ont tout de suite adhérer, de par leur professionnalisme et leur état d’esprit.

 

Vous êtes donc pleinement satisfait de votre groupe…

Sur le plan humain, je ne peux espérer mieux. Sur le plan sportif, je dois quand même améliorer le banc de touche, surtout au niveau des attaquantes. On tourne pratiquement qu’avec trois attaquants : Marie-Laure Délie, Eugénie Le Sommer et Gaétane Thiney. On cherche et on espère avec les U20 avoir trouvé. Mais il y a quand même un gros décalage entre les U20 et l’équipe de France A.

 

Concernant les éliminatoires, il ne vous reste plus que le travail à finir…

On n’a pas commis d’impair jusqu’à présent. On a trois points d’avance sur cette équipe finlandaise. Il reste deux matchs et il nous faut une victoire pour s’assurer la qualification. Et on ne va rien lâcher car on n’a pas envie de passer par les barrages.

 

Vous méfiez-vous de cette équipe finlandaise ?

On sait que les deux rencontres qu’il nous reste vont être très compliquées. A commencer par le premier match, car nous allons jouer sur un terrain synthétique. Mais on a le talent pour s’en sortir et aller chercher cette qualification.

 

C’est une équipe féminine a connu beaucoup de succès, mais il lui manque encore une récompense majeure…

Avec cette équipe, je pense que c’est l’année ou jamais. C’est une promotion qui n’a jamais gagné de médailles, les filles ont été terriblement frustrées au sortir de chaque grande compétition. On a la capacité pour monter sur le podium.

 

Ce sera votre objectif au Canada ?

Je sais très bien que si on m’a pris, c’est pour finir dans les trois premiers au Mondial. Et si je ne finis pas dans les trois premiers, je suis «mort» (rires). On va oublier tout ce qui a été fait avant. Tout le monde attend quelque chose de cette équipe depuis longtemps. Et quand les filles me disent : «Coach, on croit en toi», c’est une pression supplémentaire. Mais je suis super motivé et je ne pense qu’à ça à n’importe quel moment de la journée. J’ai envie de réussir.

 

Serait-ce une consécration ?

Évidemment, mais on en est encore très loin. Il faut qu’on se reconcentre. On va d’abord se qualifier et après on aura tout le temps d’y penser. On doit avancer étape par étape. La Coupe du monde est encore dans neuf mois, donc on a tout le temps d’y penser.

 

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