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PSG : et maintenant, place aux choses sérieuses

Le capitaine du PSG Zlatan Ibrahimovic brandit le Trophée des champions remporté face à Guingamp, le 2 août 2014 à Pékin [Wang Zhao / AFP] Le capitaine du PSG Zlatan Ibrahimovic brandit le Trophée des champions remporté face à Guingamp, le 2 août 2014 à Pékin [Wang Zhao / AFP]

En rodage et encore délesté de plusieurs éléments de poids, le PSG a sans surprise régné sur le Trophée des champions samedi mais le champion de France et sa superstar Zlatan Ibrahimovic, auteur d'un doublé, seront surtout attendus vendredi à Reims où ils entameront la défense de leur titre.

"Le contrat est rempli", a justement expliqué le défenseur Zoumana Camara après le facile succès obtenu face à Guingamp (2-0) dans la chaleur et la moiteur de Pékin. Le PSG a bouclé sa petite tournée asiatique à visée commerciale et sportive en faisant honneur à son rang mais ses yeux sont d'ores et déjà rivés sur le premier vrai rendez-vous de sa saison, l'ouverture de la Ligue 1.

Les joueurs de la capitale n'ont d'ailleurs pas traîné en Chine et ont pris l'avion du retour dans la foulée de la rencontre, dans la nuit de samedi à dimanche, pour évacuer le plus vite possible les méfaits du décalage horaire. S'il n'était pas question de galvauder le traditionnel match entre le tenant du championnat et le vainqueur de la Coupe de France, les Parisiens ne veulent pas non plus se tromper d'objectif.

D'autant que le PSG, malgré l'aisance affichée contre les Guingampais, est loin d'être dans sa forme optimale. La Coupe du monde, qui a concerné 11 de ses joueurs, pèse dans la préparation et l'arrivée aux compte-gouttes des mondialistes est forcément de nature à retarder sa mise sur orbite.

"Le mois d'août va être particulier parce qu'on a énormément de joueurs qui arrivent à des dates différentes et l'état physique de tout le monde n'est pas le même. On a des échéances qui vont au-delà du mois d'août et septembre, donc on fait beaucoup de travail physique et ça pèse dans les jambes. Les matches du mois d'août vont être difficiles mais on n'a pas à être inquiet", a ainsi indiqué l'entraîneur Laurent Blanc.

 

- Heureusement il y a Ibra -

Avec Reims, Bastia, Evian/Thonon et Saint-Etienne au menu des quatre prochaines semaines, Paris est plutôt bien loti et le match de samedi a démontré que ses vedettes possédaient une marge technique suffisante pour contrecarrer leur déficit physique.

Mais la méfiance reste de mise car c'est près de la moitié de l'équipe-type qui manque encore à l'appel.

Edinson Cavani, qui n'a rejoint le groupe que lundi à Hong Kong, et Lucas, tout juste remis de son entorse de la cheville, ne sont entrés qu'en fin de rencontre à Pékin alors que les deux internationaux français Blaise Matuidi et Yohan Cabaye, qui ont repris l'entraînement, avaient été dispensés du séjour en Asie.

Les trois Brésiliens Thiago Silva, David Luiz et Maxwell arriveront mardi après l'humiliation subie sur leur sol et leur état psychologique sera la grande inconnue du début de saison parisien. Le vice-champion du monde Ezequiel Lavezzi doit lui aussi débarquer dans la semaine.

Pour patienter, le PSG sera peut-être obligé de prolonger l'intérim des jeunes (Digne, Ongenda, Bahebeck), "qui ont rendu d'énormes services", dixit Blanc, et celui de la charnière Camara-Marquinhos. Ce duo reste un motif d'inquiétude et sa prestation au cours du Trophée des champions, avec un penalty bêtement concédé, n'a pas spécialement rassuré avant le début des choses sérieuses.

Heureusement pour Paris, il y a toujours le génie d'Ibrahimovic pour masquer d'éventuelles défaillances.

"Ibra n'est pas au top de sa forme, comme le reste de l'équipe", a déclaré l'entraîneur parisien. Mais même en marchant, le géant suédois est capable de gestes venus d'ailleurs et de faire basculer à lui seul un match comme l'ont de nouveau constaté les malheureux Guingampais. Paris n'a finalement pas trop à se plaindre.

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