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Transfert de Neymar : Rosell entendu par un juge

L'ancien président du FC Barcelone Sandro Rosell arrive au tribunal, le 22 juillet 2014 à Madrid. [Pierre-Philippe Marcou / AFP] L'ancien président du FC Barcelone Sandro Rosell arrive au tribunal, le 22 juillet 2014 à Madrid. [Pierre-Philippe Marcou / AFP]

L'ancien président du FC Barcelone, Sandro Rosell, était entendu mardi par un juge de Madrid, dans le cadre de l'enquête sur le transfert du joueur brésilien Neymar, évalué à 86 millions d'euros.

Le juge Pablo Ruz, qui instruit cette affaire au tribunal de l'Audience nationale, a inculpé Sandro Rosell dans le cadre d'une plainte pour "délit contre le Trésor public". Le Barça a également été inculpé dans ce dossier.

Le juge Ruz s'appuie sur un rapport du fisc du 30 mai qui évalue le montant des sommes "non perçues" par le fisc, dans le cadre de contrats signés en marge du transfert de Neymar, à 2,4 millions d'euros pour 2011 et 6,786 millions pour 2013.

Le rapport évoquait également une possible fraude fiscale en 2014 d'au moins 2,6 millions d'euros, soit un total d'au moins 11,8 millions d'euros.

Le président du FC Barcelone Sandro Rosell accueille officiellement le Brésilien Neymar au Camp Nou de Barcelone, le 3 juin 2013. [Josep Lago / FILES/AFP]
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Le président du FC Barcelone Sandro Rosell accueille officiellement le Brésilien Neymar au Camp Nou de Barcelone, le 3 juin 2013.

La direction du FC Barcelone avait été sévèrement ébranlée par la mise en examen du club en février, également pour "délit contre le Trésor public" présumé dans le recrutement de Neymar da Silva Santos Junior. Un mois plus tôt, Sandro Rosell, élu président du club en 2010, avait démissionné et laissé la place à son bras droit, Josep Maria Bartomeu.

Ce dernier a tenté de calmer le jeu en dévoilant que le Barça avait payé des contrats annexes en plus du transfert de 57,1 millions du joueur brésilien, pour un total de 86,2 millions d'euros.

Le 24 février, le Barça avait annoncé avoir versé 13,5 millions d'euros au Trésor public au titre d'une "régularisation volontaire". Josep Maria Bartomeu avait annoncé plus tard que ce versement devait être compris comme un acte de "prudence" et non comme une reconnaissance de culpabilité.

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