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Mondial : à deux jours de la finale, les Argentins investissent Rio

Lionel Messi et Ezequiel Lavezzi le 10 juillet 2014 dans leur camp de base de Belo Horizonte, à 340 km de Rio [Juan Mabromata / AFP] Lionel Messi et Ezequiel Lavezzi le 10 juillet 2014 dans leur camp de base de Belo Horizonte, à 340 km de Rio [Juan Mabromata / AFP]

A deux jours de la finale face à l'Allemagne, les supporters de l'Argentine envahissent progressivement Rio, rêvant de voir l'Albiceleste remporter la Coupe du monde pour la troisième fois.

Combien seront-ils au total? 100.000, ou bien plus? Vêtus de bleu et de blanc, une armée de supporteurs escorte les Argentins depuis le début du Mondial.

Les dernières étapes les ont menés à Brasilia et Sao Paulo. Et depuis la victoire face aux Pays-Bas (0-0, 4 t.a.b. à 2) mercredi soir, ils ont pris la direction de Rio, pour toucher le rêve du doigt. Après un détour obligatoire par la célèbre baie de Copacabana, ils sont dirigés vers des lieux d'accueil, où ils dorment dans leur voiture ou sous une tente.

La plupart n'ont pas de billet pour le match de dimanche. Mais qu'importe... Ils veulent "vivre" l'événement au plus près de leur "Dieu", Lionel Messi qui, 28 ans après les arabesques de Diego Maradona lors du Mondial-86 au Mexique, pourrait leur rapporter le trophée.

Pour échapper à cette pression, les joueurs argentins restent cantonnés dans leur camp de base de Belo Horizonte, à 340 km de Rio. Leurs adversaires allemands eux aussi ont regagné leur base à Santo Andre (nord-est), face à l'Océan atlantique. Ils ne reviendront à Rio que samedi, à la veille de la finale.

C'est là, sous le soleil et à l'abri des regards, qu'ils peaufinent les automatismes qui leur ont permis de balayer le Brésil (7-1) en demi-finale. Contrairement aux Suisses en 8e de finale, ou aux Néerlandais en demi-finale, la Mannschaft ne semble pas échafauder un "plan anti-Messi".

 

- Neymar soutient Messi et Mascherano -

 

"C'est un joueur exceptionnel, qui fait partie des tout meilleurs du monde, a souligné le défenseur Benedikt Höwedes. On doit le battre par le collectif, et non en un contre un. Si on joue compact, un joueur de sa qualité n'y arrivera pas, et ce sera notre objectif".

Miroslav Klose et David Luiz lors de la demi-finale Allemagne Brésil le 8 juillet 2014 à Belo Horizonte [Adrian Dennis / AFP/Archives]
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Miroslav Klose et David Luiz lors de la demi-finale Allemagne Brésil le 8 juillet 2014 à Belo Horizonte

Les Allemands semblent sûrs de leurs qualités, qui leur ont permis de démolir le Brésil en demi-finale. "On a savouré, mais depuis (mercredi) soir, on est concentré sur l'Argentine", assure l’attaquant Miroslav Klose, désormais meilleur buteur de l'histoire en phases finales de Coupe du monde (16 buts).

Dernière victime en date des Allemands, le Brésil n'en finit plus de panser ses plaies, notamment morales. Pour effacer les effets de la déroute face à la Mannschaft et tenter de rebondir face aux Pays-Bas, en match pour la troisième place samedi à Brasilia, la Seleçao a reçu jeudi soir à son camp de base de Teresopolis, la visite de son crack Neymar.

Caché sous une casquette portant ses initiales, il s'est écroulé en larmes en évoquant sa blessure, une fracture de la 3e vertèbre lombaire contractée lors du quart de finale remporté face à la Colombie (2-1) le 4 juillet. Neymar a souligné qu'à "10 cm près", cela aurait été plus grave. Il n'est pas "d'accord" avec la charge du Colombien Juan Pablo Zuniga, qui l'a privé de la suite du tournoi, mais il n'en veut pas à son adversaire, qui l'a appelé au téléphone et a eu des mots "sympas".

 
 

"Je ne soutiens pas l'Argentine mais deux personnes que je connais, dont un (Messi) que j'avais comme idole et référence. Quelqu'un de spécial, même à l'entraînement. Ce sont deux personnes bien", a-t-il conclu. Que feront les autres fans brésiliens?

 

 

 

 

 

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