Au-delà du mécontentement d’une partie de la population brésilienne lié à la tenue de la compétition dans leur pays, cette Coupe du Monde 2014 s’apparente, pour de multiples raisons, à la plus mémorable depuis 1930, année de sa création. Et si ce vingtième Mondial de l’histoire était tout simplement le plus extraordinaire jamais vécu?
Un Brésil-Allemagne pour l’éternité, un buteur allemand qui entre dans la légende, des matches sans dessus-dessous… Par de multiples aspects, la Coupe du Monde au Brésil ressemble au Mondial le plus sensationnel qu’a jamais connu le football. Et ce, alors que la finale, prévue dimanche à Rio de Janeiro, n’a même pas encore eu lieu…
> Brésil-Allemagne : humiliation brésilienne pour un match de légende
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Pour faire de cette deuxième Coupe du Monde organisée au Brésil –après 1950-, la plus belle de tous les temps, il fallait cette rencontre historique, ce match d'anthologie où le spectaculaire côtoie l’extraordinaire laissant ainsi une large place à l’irrationalité.
Parce que la Seleçao n’avait jamais subi une telle déroute en Coupe du Monde, parce qu’elle a encaissé quatre buts en six minutes lors d’une demi-finale d’un Mondial, parce que cette humiliation lui a été infligée sous les yeux de son peuple et sur sa propre terre, la première demi-finale Brésil-Allemagne entre dans cette catégorie très restreinte des matches de légende.
> Miroslav Klose : 16 buts et un titre de meilleur buteur de l’histoire en Coupe du Monde
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A 36 ans, Miroslav Klose, géant allemand d’origine polonaise, a lui aussi participé à donner un parfum de légende à ce Mondial. Comment ? En inscrivant le deuxième but de l’Allemagne contre le Brésil, son deuxième de cette édition 2014 après celui marqué face au Ghana en deuxième journée de phases de poules (2-2).
Une réalisation qui lui confère désormais le titre de meilleur buteur de l’histoire en Coupe du Monde avec 16 buts. Ironie du sort, c’est sur les terres de Ronaldo, précédent détenteur de ce record (15 buts), que Klose s’est emparé de ce titre.
Pour rappel, l’Allemand avait marqué 5 buts en 2002 (tous de la tête), 5 en 2006 et 4 en 2010.
> Des matches à couper le souffle, des buts à la pelle
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Que dire encore de ces rebondissements à répétition où les scénarios les plus inimaginables se sont multipliés. Brésil-Croatie, Uruguay-Costa Rica, Belgique-Algérie… Sur les 32 rencontres de phases de poules, la formation ayant ouvert le score s’est inclinée à sept reprises. Un chiffre significatif qui met en exergue le caractère incertain du sort d’une grande majorité des matches joués au Brésil.
Par ailleurs, une quantité importante d’équipes ont été atteintes du virus du « Joga bonito », le traditionnel beau jeu développée par les sélections brésiliennes successives. C’est le cas notamment du Costa Rica, du Chili, du Mexique, de la France, de l’Algérie et des Etats-Unis qui ont su proposer un jeu agréable souvent porté vers l’attaque.
Cette volonté de construire méticuleusement chaque action a été récompensée par un nombre de buts vertigineux. 167 buts avaient été inscrits à l’issue de Brésil-Allemagne. Soit quatre de moins que le record établi sur une seule édition (lors de France 98).
Et l’incroyable enchaînement du Colombien James Rodriguez face à l’Uruguay (huitièmes de finale, 2-0) occupe désormais une place de choix au classement des plus beaux buts marqués lors d’un Mondial.