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Mondial : Messi a rendez-vous avec Hazard

L'Argentin Lionel Messi (g) durant un match amical Argentine - Roumanie, le 5 mars 2014 à Bucarest, et le Belge Eden Hazard (d) durant un match amical Suède - Belgique à Solna, en Suède, le 1er juin 2014 [Daniel Mihailescu / AFP]

L'Argentine, qui se repose en grande partie sur le talent de Lionel Messi depuis le début du Mondial-2014, a rendez-vous avec la Belgique, conduite par Eden Hazard, en quart de finale, samedi à Brasilia (16h00 GMT, 18h00 françaises).

Le vainqueur de ce match devrait retrouver en demi-finale les Pays-Bas, opposés au Costa Rica à Salvador (20h00 GMT, 22h00 françaises). L'affiche de l'autre demi-finale est connue: le Brésil, qui a éliminé la Colombie (2-1), affrontera mardi l'Allemagne, victorieuse de la France (1-0).

"Toute équipe qui a un joueur comme Messi sera dépendante. Il est le meilleur du monde, mais il y a un vrai travail d'équipe". En deux phrases, le sélectionneur argentin Alejandro Sabella a (re)posé le problème de son équipe, incapable d'inscrire Messi et ses quatre Ballon d'or dans un schéma de jeu cohérent. En guise de solution, l'Albiceleste se contente trop souvent de confier le ballon à son génie, en attendant un miracle.

"Messi est très seul. L'équipe ne fait pas de changements de rythme, il n'y a pas de mouvements en attaque", a résumé jeudi à la télévision vénézuélienne Diego Maradona.

Et jusqu'à présent, le miracle a eu lieu, mais le coup est passé près en huitièmes de finale. L'éclair Messi a sorti l'Argentine d’un mauvais pas à deux minutes de la fin de la prolongation face à la Suisse (1-0, a.p.). Et voilà l'Albiceleste, poussée par des dizaines de milliers de supporteurs, qui se prennent à rêver d'atteindre les demi-finales, pour la première fois depuis 1990.

 

- 'Peur des plongeons de Robben' -

Les Belges, eux, n'ont plus fréquenté le dernier carré depuis 1986, l'époque de la génération dorée (Pfaff, Scifo...) battue en demi-finale du Mondial au Mexique par... l'Argentine de Diego Maradona.

L'attaquant néerlandais Arjen Robben à l'entraînement à Salvador, au Brésil, le 4 juillet 2014 [Damien Meyer / AFP]
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L'attaquant néerlandais Arjen Robben à l'entraînement à Salvador, au Brésil, le 4 juillet 2014

Vingt-huit ans plus tard, la génération Eden Hazard peut hisser les Diables Rouges en demi-finale. "En 1986, j'étais un gamin qui suivait les exploits des Diables Rouges. Il y avait une grosse euphorie. On se souvient de Maradona qui a fait gagner l'Argentine. Il nous a marqués. Mais c'est bien loin. C'est une autre génération. On parle du futur et de ce qu'on peut écrire avec cette nouvelle génération. C'est plus important que le passé", souligne le sélectionneur Marc Wilmots.

L'autre demi-finale semble moins équilibrée. Les Pays-Bas partiront largement favoris face au Costa Rica à Salvador. D'ailleurs, les Oranje, trois fois finalistes (1974, 1978, 2010) mais jamais titrés, sont sûrs de leur forces: "Nous ne sommes pas une équipe fantastique mais nous sommes une équipe difficile à battre. Quand l'adversaire est en possession de balle, nous sommes une des meilleures équipes du monde, si ce n'est pas la meilleure", a lancé le sélectionneur Louis van Gaal.

Les Costariciens sont eux présents pour la première fois en quart de finale. Et ils entendent bien aller plus haut. "Ce sera une occasion unique et historique. Nous allons donner le maximum. Tout le monde veut bien jouer. On veut et on peut gagner", avance Jorge Luis Pinto.

Au passage, le sélectionneur n'a pas hésité à mettre la pression sur l'arbitre, en soulignant qu'il avait "peur des plongeons" d'Arjen Robben, l'attaquant néerlandais qui a avoué qu'il avait simulé une faute dans la surface de réparation, lors du 8e de finale remporté face au Mexique (2-1).

"Robben est un des meilleurs joueurs du monde, ça ne fait aucun doute. Mais, d'un autre côté, on sait que les arbitres peuvent se tromper quand il plonge et cela me fait peur", a-t-il souligné.

 

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