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Mondial : le sélectionneur de la Colombie rend hommage à son équipe

Le sélectionneur argentin de la Colombie José Pékerman durant le quart de finale contre le Brésilà Fortaleza, le 4 juillet 2014 [Eitan Abramovich / AFP] Le sélectionneur argentin de la Colombie José Pékerman durant le quart de finale contre le Brésilà Fortaleza, le 4 juillet 2014 [Eitan Abramovich / AFP]

Le sélectionneur argentin de la Colombie José Pékerman a rendu hommage à ses joueurs qui ont "lutté jusqu'au bout" et souligné que l'ouverture rapide du score par le Brésil, en quart de finale du Mondial-2014, avait été la "clé" de l'élimination.

Q: Pouvez-vous faire un bilan de la Colombie lors de ce Mondial?

R: "Ce n'est pas facile de faire une analyse maintenant. C'est un moment dur pour nous. On a toujours eu le sentiment qu'on pouvait gagner. On savait que ça allait être très dur contre le Brésil mais on n'a pas abandonné le rêve de gagner. Dans ces matches à élimination, une erreur peut toujours être déterminante. La Colombie avait les armes pour gagner mais le Brésil a réussi deux coups de pied arrêtés... Cela ne nous était pas arrivé avant (de prendre des buts sur coups de pied arrêtés). Ca a donné de la tranquillité au Brésil pour le match. Ce Mondial a été bref pour nous après cette longue absence mais cette équipe a fait beaucoup de choses. Je pense qu'elle a bien rendu hommage au football de Colombie. On a montré des joueurs de talent et on a fait un bon Mondial en démontrant qu'on n'était pas venu simplement pour participer."

Q: Il y a eu 55 fautes, le record pour ce Mondial...

R: "C'était un match équilibré de même niveau. Il y avait de très bons joueurs de chaque côté et quand il y a ça, il y a souvent des frictions, parce que chacun veut gagner son duel, sa zone et que le niveau est similaire. La tension a été forte. Le Brésil avait besoin d'une victoire et nous on n'a jamais renoncé. Il y avait de l'intensité dans chaque action. Ca a un peu haché le match. Les deux équipes peuvent produire du jeu mais le fait que le niveau soit égal peut avoir cette conséquence: qu'il y ait des fautes et que ces bons joueurs n'aient pas de la continuité dans le jeu. On a perdu un peu de fluidité avec ces frictions".

Q: Le Brésil peut-il être champion? Est-ce son meilleur match?

Le milieu de terrain James Rodriguez, durant le quart de finale contre le Brésil, le 4 juillet 2014 à Fortaleza [Fabrice Coffrini / AFP]
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Le milieu de terrain James Rodriguez, durant le quart de finale contre le Brésil, le 4 juillet 2014 à Fortaleza

R: "Au Mondial, le plus important est de gagner et continuer. On peut toujours s'améliorer au match suivant. On est près de la finale. Il ne faut pas avoir d'avis définitif. Gagner aide à s'améliorer, te tranquillise et quand il y a des bons footballeurs, tu peux mieux réussir le match suivant. Je ne peux pas analyser tous les matches du Brésil. Je pense surtout à la Colombie! On savait que le Brésil aurait tiré les enseignements du match contre le Chili et on savait qu'ils allaient monter en régime".

Q: Quelle a été la clé du match?

R: "Le match s'est décidé en raison de la rapidité avec laquelle ils ont marqué. Marquer un but rapidement dans ce genre de match est la clé, (primordial). Ca leur a donné de la tranquillité, ils ont pu être meilleurs que nous en première période. Tandis que nous, on a peut-être cherché l’égalisation trop rapidement et on a déstabilisé notre jeu. Le Brésil aurait pu marquer mais on est bien revenu en seconde période. On savait qu'on pouvait leur faire mal avec des passes et notre circulation de balle. On a lutté jusqu'au bout. On était proche de l'égalisation. Il y a une occasion douteuse, qui aurait pu changer le résultat".

Q: Le bilan de James Rodriguez?

R: "Le travail de James Rodriguez a été super. On le savait depuis longtemps. C'est un joueur exceptionnel qui a un talent énorme et qui a des ambitions. Il a essayé de faire le mieux dans un match difficile. Ce match laisse un des meilleurs joueurs du monde en dehors du Mondial... Il a fait ce qu'il a pu pour l'équipe et l’équipe le soutenait. On pensait qu'on pouvait faire un petit pas de plus. Je l'ai félicité. Il va démontrer à l'avenir qu'il peut être dans les meilleurs du monde".

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