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Le top 8 du Mondial passé au crible

Karim Benzema et les Bleus font partie des huit quarts de finalistes du Mondial 2014. Karim Benzema et les Bleus font partie des huit quarts de finalistes du Mondial 2014.[AFP]

Avec les quarts de finale, la Coupe du monde entre dans la dernière ligne droite, la plus passionnante. Chose inédite dans l’histoire, ce sont les huit équipes, qui ont terminé premières de la phase de poules, qui sont présentes à ce stade de la compétition. Et entre le Brésil à domicile, la jeunesse française, la surprise costaricienne ou encore les habitués allemands, tout le monde aura son mot à dire.

 

La France, la renaissance

Après les fiascos de 2002 et 2010, où les Bleus avaient plié bagage dès les phases de poule, les hommes de Didier Deschamps ont cette fois-ci rempli leur objectif en arrivant en quarts. Malgré la jeunesse de l’effectif (26 ans et demi de moyenne d’âge), les Tricolores s’appuient sur des qualités techniques individuelles (Benzema, Valbuena, Pogba), mais aussi sur un esprit d’équipe exemplaire.

La victoire dans la douleur face au Nigeria (2-0) l’a démontré. À confirmer contre la Mannschaft.

 

Le Costa Rica, l’invité surprise

Personne ne s’attendait à le retrouver là. Mais le Costa Rica n’a pas volé sa place pour le premier quart de finale de son histoire. Bryan Ruiz et sa bande ont fini en tête d’un groupe composé de trois anciens champions du monde avec l’Italie, l’Uruguay et l’Angleterre, puis ont été héroïques en infériorité numérique contre la Grèce.

Les Ticos ne partiront pas avec la faveur des pronostics face aux Pays-Bas, mais, portés par un Keylor Navas décisif dans sa cage et un Joël Campbell virevoltant en attaque, ils ne sont plus à une surprise près.

 

Le Brésil, la déception

A quelques centimètres, c’était fini pour le Brésil contre le Chili. Hormis Neymar (voire Julio César dans les buts) qui surnage dans cette formation, aucun Brésilien ne ressort du lot.

Il faudra que le collectif se réveille pour ne pas connaître une terrible désillusion contre les surprenants colombiens.

 

Les Pays-Bas, l’inconnue

Avec les Oranjes, difficile de savoir à quoi s’attendre. Ils ont marqué les esprits dès leur entrée dans le tournoi, en corrigeant l’Espagne (5-1), avant d’être beaucoup plus poussifs par la suite, malgré leur sans-faute.

Mais les Pays-Bas n’en demeurent pas moins un candidat crédible à la victoire finale et, avec Arjen Robben au meilleur de sa forme, ils peuvent rêver en grand d’un premier sacre mondial.

 

L’Argentine, la Messi-dépendance

Elle a frôlé la catastrophe  Sauf que l’Argentine possède en Lionel Messi un joueur capable de faire gagner une équipe à lui seul, comme avec sa passe pour Di Maria contre la Suisse (1-0, a.p.). Depuis le début de la compétition, "La Pulga" est impliquée sur cinq des sept buts inscrits par l’Albiceleste (quatre buts, une passe décisive).

Et ce n’est peut-être qu’un début car les hommes d’Alejandro Sabella vont encore avoir besoin de ses services pour passer l’obstacle belge et espérer soulever une Coupe du monde que tout un pays attend depuis 1986. Messi deviendrait alors enfin le digne successeur de Diego Maradona.

 

Colombie, le tube de l’été ?

Alors qu’elle dispute le Mondial sans sa star, Radamel Falcao (blessé), la Colombie est en train de surprendre son monde. Les "Cafeteros", qui vont disputer leur premier quart de Coupe du monde face à la Seleçao, pourront compter sur un James Rodriguez étincelant (5 buts).

La formation colombienne, techniquement impressionnante, pourrait créer la sensation en éliminant les Brésiliens. Avant d’aller jusqu’au bout ?

 

L'Allemagne, l’habituée

Les Allemands vont disputer leur neuvième quart consécutif en Coupe du monde. Une expérience qui pourra leur être bénéfique face aux Bleus. Pour autant, la Mannschaft n’a pas survolé son huitième.

Car si Schürrle et Özil ont inscrit les deux buts de la victoire contre l’Algérie (2-1), l’Allemagne doit surtout sa qualification à son gardien, Manuel Neuer qui aura été une véritable muraille.

 

La Belgique à l’économie

Pas toujours brillante, parfois brouillonne, la Belgique n’a pas encore convaincu. Elle a néanmoins le mérite d’avoir réalisé un carton plein pour se retrouver en quarts de finale.

Mais les Diables Rouges vont devoir hisser leur niveau de jeu s’ils veulent poursuivre l’aventure, à l’image d’Eden Hazard. L’attaquant belge s’est montré relativement décevant, lui qui n’a toujours pas trouvé le chemin des filets. Les grands joueurs ont pour habitude de répondre présent lors des grands rendez-vous. A Hazard de prouver qu’il fait partie de cette catégorie.

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