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Brésil-Chili : l'heure de vérité pour la Seleção

Les Brésiliens de David Luiz et Neymar affrontent le Chili, samedi, en huitièmes de finale. Les Brésiliens de David Luiz et Neymar affrontent le Chili, samedi, en huitièmes de finale.[AFP]

Peu convaincant jusqu’à maintenant, le Brésil va être opposé, ce samedi, à une surprenante équipe du Chili en huitièmes de finale de sa Coupe du monde.

 

Avec les huitièmes de finale, c’est une nouvelle compétition qui commence. Le tour de chauffe de la première phase passée, les seize pays encore en course entrent dans le vif du sujet, où la moindre sortie de route est fatale. En résumé, ça passe ou ça casse. Ce raccourci colle parfaitement à la situation du Brésil, qui ne s’est pas montré éblouissant depuis le début de sa Coupe du monde.

La Seleçao, et les plus de 200 millions de Brésiliens, ont donc toutes les raisons de trembler avant d’être confronté samedi à la déroutante équipe du Chili. David Luiz et ses coéquipiers ont beau avoir terminé en tête de leur groupe, inscrits sept buts, et été pris à défauts qu’à deux reprises, mais ça s’arrête là.

Dans chacune de leur rencontre, ils n’ont pas su afficher la maîtrise et reproduire le jeu attrayant, qui leur avait permis de remporter la Coupe des Confédérations l’année dernière. Preuve que les Auriverdes sont encore en rodage dans ce tournoi. «Il faut qu’on commette moins d’erreurs. En poule, on pouvait se permettre d’en commettre. Maintenant, un match peut se décider sur un détail», a rappelé Luiz Felipe Scolari.

 

Une équipe portée par Neymar

Pour le moment, ces détails ont penché en faveur de sa formation grâce aux éclairs de génie de Neymar. Décevant pour sa première saison avec le FC Barcelone, il est totalement métamorphosé avec le maillot de la Seleçao sur les épaules.

Auteur de quatre réalisations, le prodige brésilien dribble, provoque et percute à chacune de ses prises de balles. Il porte surtout à bout de bras le Brésil et ses espoirs d’un sixième sacre mondial.

Mais cela pourrait ne pas suffire, surtout face à une équipe comme le Chili, qui fait désormais figure d’épouvantail après avoir notamment mis au tapis l’Espagne. «Si je pouvais choisir l’adversaire, j’en choisirais un autre, a affirmé Scolari.

C’est une équipe sud-américaine. La qualité, l’organisation, tout ça, le Chili l’a !» Le Brésil aimerait pouvoir en dire autant.

 

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