Pierre Ménès est une figure du paysage footballistique français. Ancien reporter à L’Equipe, cette intarissable grande gueule officie aujourd’hui en qualité d’expert pour le Canal football club. Tout au long de la Coupe du Monde au Brésil, il tient ses chroniques dans les colonnes de Direct Matin.
On n’a pas fini d’entendre parler du coup de croc de Luis Suarez dans l’épaule, certainement délicieuse, du défenseur italien Giorgio Chiellini.
C’est la troisième fois de sa carrière que l’attaquant uruguayen joue de cette manière avec ses grandes quenottes. L’arbitre n’a rien vu, mais le monde entier oui (ha ! la vidéo, ça sert vraiment à rien).
Un tel comportement est évidemment inadmissible sur un terrain et il ne pouvait rester impuni. Du sélectionneur au président de la République, José Mujica, qui a nié carrément la morsure, tous ont pourtant tenté de prévenir une sanction qui semblait aussi logique qu’inéluctable.
Les 9 matchs de suspension assortis d’une interdiction de toute activité liée au football pendant quatre mois qui lui ont été infligés hier par la Fifa peuvent paraître très sévères. Mais il ne faut pas oublier qu’on a affaire à un multirécidiviste avec Suarez.
Et il a beau être un attaquant exceptionnel, il se comporte trop souvent comme un psychopathe des pelouses. Cette sanction est un message fort envoyé aux autres joueurs, Français compris, et notamment Mamadou Sakho, Paul Pogba et Olivier Giroud pour ne citer qu’eux. A bon entendeur…