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Quand la morsure de Suarez prend une tournure politique

Le défenseur italien Giorgio Chiellini montre la morsure que lui a infligé l'attaquant uruguayen Luis Suarez, le 24 juin 2014 à Natal [Yasuyoshi Chiba / AFP]

Le Président uruguayen, José Mujica, est personnellement intervenu dans le débat sur la morsure de Suarez en déclarant n'avoir pas vu son compatriote mordre le défenseur italien Giorgio Chiellini, lors du match Italie-Uruguay de mardi.

 

L'affaire Suarez-Chiellini prendrait-elle une tournure politique? Mercredi soir, le président uruguayen, José Mujica a confié à des journalistes ne pas avoir vu personnellement l'attaquant uruguayen, Luis Suarez, mordre le défenseur italien Giorgio Chiellini lors du match Italie-Uruguay  : "Moi, je ne l'ai vu mordre personne, mais ils se donnent des coups de pied et des coups très forts. Et ils les encaissent".

Au risque de se mettre encore plus à dos les Italiens, le chef de l'Etat uruguayen a ajouté, à propos de Suarez qu'il s'agissait d'un "excellent joueur."

 

Preuve insuffisante

Ses propos rejoignent ceux du président de la Fédération uruguayenne qui avait estimé "qu'il n'y avait pas de preuve suffisante" pour sanctionner le joueur.

Pourtant du côté du défenseur italien, les choses sont claires. "J'ai encore la marque", a indiqué Giorgio Chiellini mercredi à la Rai.

Luis Suarez doit livrer sa version des faits et la Fédération uruguayenne son rapport avant mercredi soir pour que la FIFA puisse rendre ses conclusions.

 

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