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Mondial: l'Algérie vise "un 2e exploit" pour "entrer dans l'histoire"

Les Algériens à l'entraînement le 23 juin 2014 à Sorocaba [Philippe Desmazes / AFP] Les Algériens à l'entraînement le 23 juin 2014 à Sorocaba [Philippe Desmazes / AFP]

L'Algérie, qui conserve encore la cicatrice de son élimination en 1982 malgré une victoire contre l'ogre allemand, dispose, jeudi contre la Russie, d'une chance unique de "rentrer dans l'histoire", 32 ans plus tard en atteignant pour la 1re fois les 8e de finale d'un Mondial.

"On a conscience qu'on est tout proche de rentrer dans l'histoire mais pour cela, il faut réaliser un deuxième exploit", explique le latéral Djamel Mesbah, titulaire lors de la victoire contre la Corée du Sud, seulement le 2e succès d'une équipe algérienne dans un Mondial.

Battus d'entrée par la Belgique (2-1), d'ores et déjà qualifiée pour les 8e de finale, les Fennecs se qualifieront en cas de victoire contre la Russie, jeudi à Curitiba. Un nul pourrait même suffire si la Corée du Sud ne bat pas la Belgique.

Critiqué par les médias algériens pour une tactique jugée trop défensive contre les Diables Rouges, le sélectionneur Vahid Halilhodzic a pris une revanche éclatante contre les Sud-Coréens.

"Contre la Belgique on a joué défensivement, on avait des craintes face à eux, confie l'attaquant Nabil Ghilas. Contre les Coréens on a joué de façon plus offensive, ce qui montre bien qu'on a tous les atouts".

Mardi, à leur camp de base de Sorocaba, à une centaine de km à l'ouest de Sao Paulo, les Algériens, dont cinq sont au préalable venus rencontrer la presse, se sont ensuite entraînés devant plus d'une cinquantaine de journalistes, un nombre croissant au fil des matches.

Sous un chaud soleil, les 23 joueurs réunis autour de leur coach au milieu du terrain, ont d'abord eu droit à un long discours de motivation de plus de dix minutes de la part du Bosnien, dont rien n'a filtré.

Les joueurs ont ensuite entamé un footing sous la direction de Hafid Tasfaout, l'un des adjoints de Halilhodzic, et du Français Cyril Moine, préparateur physique des Fennecs.

 

- "Pas de différence" -

 

Si l'ambiance était très feutrée voire tendue la veille de rencontrer la Belgique, cette fois, le groupe mais aussi l'encadrement algérien sont apparus beaucoup plus décontractés.

"La sérénité on l'a, la concentration aussi, assure Ghilas. On va essayer de réaliser un deuxième exploit et de faire plaisir à tout le peuple algérien".

Pour le milieu de terrain Medhi Lacen qui pourrait débuter à la place de Carl Medjani contre les Russes, "il n'y a pas encore d'euphorie, on reste concentré".

 
 

Une des raisons du succès actuel, pour Ghilas, c'est qu'"il n'y a pas de différence entre les joueurs nés en Algérie et les autres", dont de nombreux sont nés en France. "On est tous Algériens !".

Pour Yacine Brahimi, né justement à Paris et qui évolue désormais à Grenade (Espagne), "c'est un des matchs les plus importants de ma carrière, c'est un match qui peut entrer dans l'histoire de notre pays et cela c'est dans nos têtes".

"La joie qu'on a créée dans le coeur du peuple algérien après cette première victoire, c'est inimaginable, souligne encore le défenseur de Watford, Essaïd Belkalem, entré en cours de match contre les Asiatiques. C'est un rêve d'enfance de jouer ce genre de matchs, et je veux qu'on donne encore plus à tout un peuple qui nous soutient".

 

 

 

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