Placé dans le groupe E, l'équipe de France vise les quarts de finale. Comment vont se comporter les Bleus au Brésil ? Tous les supporters se posent la question. Car plus qu'une élimination prématurée, la crainte principale est que se reproduise un cataclysme ridicule, dans le genre de celui de Knysna.
Cette hypothèse alarmiste paraît peu probable, tant Didier Deschamps semble tenir ses hommes. Pas un mot plus haut que l'autre, sourires et disponibilité. La bonne conduite est de mise, à l'intérieur comme à l'extérieur du groupe. Quitte à évincer ceux qui ne rentrent pas dans le moule, comme Samir Nasri.
La victoire avec les tripes contre l'Ukraine en barrages a aussi sans doute contribué à former un groupe uni. D'ailleurs, les supporters ne s'y trompent pas. L'engouement revient peu à peu autour de cette équipe de France.
Maintenant, reste à savoir quel sera le parcours des Bleus. "On s'est souvent mis une trop grosse pression avec des objectifs que l'on n'atteignait pas. Il faut viser les quarts de finale et, s'il y a du bonus, tant mieux", a souligné Didier Deschamps.
Un groupe ouvert
Au vue de leurs adversaires (la Suisse, le Honduras et l'Equateur), ce groupe E semble à la portée des Bleus. Les Helvètes devraient être nos principaux rivaux, alors que les Equatoriens font figure d'outsiders. Sur le papier, la France a une belle équipe. Sans doute pas la meilleure de la compétition, mais avec une carte à jouer, malgré le forfait de Franck Ribéry.
Reste à le démontrer sur le terrain dès dimanche face au Honduras.