"Le Grand Prix de France de Formule 1 va faire son retour" au calendrier du Championnat du monde, "en 2018, sur le circuit Paul Ricard au Castellet (Var)", a annoncé lundi à Paris Christian Estrosi, président de la Région Provence Alpes Côte d'Azur (PACA).
"Je vous l'annonce fermement (...) C'est une grande ambition pour la France, au nom de la Région PACA", a expliqué M. Estrosi lors d'une conférence de presse organisée au siège de l'Automobile Club de France (ACF), organisateur des premiers Grands Prix de France au début du 20e siècle.
Le Grand Prix de France de @F1 revient en 2018, confirmé par @cestrosi qui le dédie notamment à @Jules_Bianchi ! #FFSA #GPdeFrance pic.twitter.com/AJ3JnUMQ16
— FFSA.org (@ffsaorg) 5 décembre 2016
C’est désormais officiel. Le Grand Prix de France de Formule 1 va bel et bien faire son retour «en 2018, sur le circuit Paul-Ricard au Castellet», a révélé hier, Christian Estrosi. «C’est une grande ambition pour la France», s’est réjoui le président de la Région PACA, lundi, au siège de l’Automobile Club de France.
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Le dernier GP de France avait eu lieu en 2008, sur le circuit de Magny-Cours (Nièvre) alors que la dernière course de F1 sur le circuit varois s’était déroulé en 1990. En plus du sportif, le retour de cet événement dans l’hexagone, qui devrait accueillir 66 500 spectateurs sur place chaque année, est excellente nouvelle en matière d’économie.
«Nous avons conduit une étude sur la base du coût d’un GP évalué à 30 millions d’euros, dont 14 millions venant des collectivités locales et 16 millions de recettes directes. L’impact pour l’économie locale serait de 65 millions d’euros», a indiqué Christian Estrosi qui en a profité pour souligner que 500 emplois seront créés et/ou préservés. Une double bonne nouvelle pour la France.
C'est officiel on va avoir un Grand Prix de France ! Trop heureux
— Romain Grosjean (@RGrosjean) 5 décembre 2016