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Toutes les chances de médailles de la France aux JO de Rio 2016

Le pistard français François Pervis.[ERIC FEFERBERG / AFP]

Alors que les Jeux Olympiques ont commencé vendredi 5 août, Direct Matin dresse la liste des meilleures chances de médailles de la France à Rio.

Renaud Lavillenie (athlétisme, perche) :

Depuis son titre olympique à Londres, le perchiste français a parcouru du chemin et notamment battu l’historique record du monde de l’Ukrainien Sergueï Bubka, le 15 février 2014 (6,16 m). Lavillenie a désormais tout gagné ou presque : seul le titre de champion du monde en plein air lui résiste. Candidat très sérieux au titre olympique à Rio

Teddy Riner (judo, +100 kg) :

Certains estiment qu’il est le plus grand judoka de tous les temps. Mais Riner sait qu’il lui manque encore un ou deux titres olympiques pour être considéré comme tel. Le plus beau des métaux tend les bras au poids lourds français. Sauf accident – on sait qu’il abhorre les adversaires de petite taille en garde de gaucher -, Riner sera champion olympique au Brésil.

Florent Manaudou (natation, 50m nage libre et relais) :

Le frère de Laure est invaincu depuis deux ans sur 50m nage libre, sa distance fétiche. Mais son temps moyen en finale des derniers championnats d’Europe (21 sec 73) a fait naître quelques doutes sur ses capacités à rééditer à Rio sa performance d’il y a quatre ans.

Camille Lacourt (natation, 50 et 100m dos) :

Champion d'Europe en titre sur les deux distances, champion du monde en titre sur 50m dos, le Narbonnais n'a qu'un rêve en tête : ouvrir son palmarès olympique. A Londres, il avait raté le podium sur 100m dos en finissant 4eme en 53s 08. Lacourt ne veut pas connaître un échec identique.

Relais 4x100 m hommes (natation) :

Eux aussi remettent leur titre en jeu. Champions Olympiques à Londres, William Meynard, Florent Manaudou, Fabien Gilot et Clément Mignon  avaient nagé en 3’13’’48. Un chrono qui risque de ne pas être suffisant pour dérocher de nouveau l’or olympique. Le relais français sera candidat à sa succession.

Handball hommes :

Certes il y a eu l’accroc de 2013 en Espagne, où les Bleus ont terminé le championnat du monde à la 6e place, leur plus mauvais classement depuis 1999. Ils se sont depuis rattrapés en remportant le championnat d’Europe en 2014 puis le Mondial au Qatar 2015. La 5e place au dernier championnat d’Europe reste anecdotique étant donné les nombreux absents. La France sera l’équipe à battre et à abattre.

Volley hommes :

Qualifiée grâce à un second TQO (Tournoi de qualification olympique) disputé à Tokyo, la «Team Yavbou» s’est révélée en s’adjugeant la Ligue mondiale en 2015 puis le championnat d’Europe dans la foulée. Brésil, Pologne, Italie… les joueurs de Laurent Tillie seront confrontés à une redoutable concurrence aux JO. 

Basket hommes et femmes :

Si l'or paraît promis aux équipes américaines, cela reste ouvert derrière. La bande de Tony Parker doit déjà valider son billet pour Rio lors du TQO de Manille (5 au 10 juillet). Pour les Bleues, c'est déjà fait, après la victoire contre l'Argentine lors du TQO de Nantes.

Foot femmes : 

L'échec dans la quête de la 3e place à Londres (défaite contre le Canada 1-0) a été digéré. Mais on ne peut pas dire que les Bleues multiplient depuis les exploits. Toutefois, l'arrivée de Philippe Bergeroo a insufflé un souffle nouveau à cette équipe qui se présentera en tant qu'outsider au Brésil.

Jimmy Vicaut (athlétisme, 100m) :

Comme les footballeuses françaises, Jimmy Vicaut ne fait partie des grandissimes favoris de sa discipline. Il a toutefois prouvé être dans la forme de sa vie en égalant mardi 7 juin son propre record d'Europe du 100 mètres en 9 secondes 86 centièmes avec un vent favorable de 1,8 mètre/seconde.

François Pervis (cyclisme sur piste, kilomètre, vitesse et keirin) :

Pour les pistards français, il s'agira de laver l'affront de Londres où aucune médaille d'or n'avait été remportée. François Pervis, qui arrive à maturité, a les épaules pour être l'homme de la situation. Il sera entre autres accompagné de Grégory Baugé, une valeur sûre.

Tony Yoka (boxe, +91 kilos) :

Le champion du monde amateur de 2015 a déjà prévu de se marier après les JO avec sa compagne Estelle Mossely, également engagée en - 60 kilos. Avant cela, Yoka visera l'or à Rio. La déception suscitée par son élimination en huitième de finale en 2012 devrait lui servir.

Pauline Ferrand-Prévot (cyclisme sur route et VTT) :

La jeune femme s'alignera dans les deux spécialités, où elle détient les titres de championne du monde en titre. Il reste que sa préparation a été perturbée par une sciatique liée à un problème lombaire. Une blessure qui pourrait bien lui porter préjudice.

Billy Besson- Marie Riou (voile, Nacra 17) :

Les quadruples champions du monde n'envisagent rien d'autres que le titre olympique. Sur leur catamaran, les deux Français ont développé au fil du temps une relation fusionnelle. La médaille d'or ne peut pas leur échapper.

Charline Picon (planche à voile, RS:X) :

Avec Pierre Le Coq, son homologue chez les hommes dans la même catégorie, ils cumulent les victoires depuis 2013 : Picon a été championne du monde en 2014, Le Coq l'année suivante. Chacun a des ambitions légitimes de breloques. Pour mémoire, la France n'avait décroché une seule médaille de bronze lors des épreuves de voile de 2012.

Sébastien Combot (kayak, K1) :

Il a obtenu son ticket pour les Jeux après une lutte acharnée avec son grand rival, Boris Neveu, aux derniers championnats de France de Pau. Combot, champion du monde 2007, veut à présent s'imposer comme le successeur en France de Tony Estanguet, triple champion olympique dans la même catégorie.

Gauthier Grumier (escrime, épée) :

Le tireur de Levallois, vice-champion du monde 2015, a validé un test grandeur nature avant ces Jeux, en s'adjugeant la manche française de la Coupe du monde d'épée disputée en mai dernier au stade Pierre-de-Coubertin (Paris). A Rio, il s'alignera en individuelle et par équipe.

Aurélie Muller (eau libre, 10 km) :

Elle a rejoint en 2015, Philippe Lucas, l'entraîneur qui a rêvélé Laure Manaudou. Bonne idée : quelques mois après Muller était championne du monde. Dans la baie de Rio, elle sera commme un poisson dans l'eau.

Clarisse Agbegnenou (judo, -63 kg) :

La sociétaire du Judo Club Escales Argenteuil a un palmarès long comme le bras. Ne manque qu'un titre olympique. A 23 ans, Agbegnenou sait qu'il lui reste potentiellement deux Olympiades après Rio pour se parer d'or au moins une fois dans sa carrière. Mais elle ne compte pas patienter aussi longtemps...

Vincent Luis (triathlon) :

Il a surpris son monde en remportant le Grand Prix de triathlon pour la Recherche sur le Cancer pour son grand retour après une période d'absence observée pour cause de blessure à une cheville. A surveiller de près lors de ces Jeux Olympiques.

Nicolas Mahut - Pierre-Hugues-Herbet (tennis, double messieurs) :

L'une des meilleures paires du circuit attend toujours une possible dérogation de la Fédération internationale de tennis pour savoir si elle pourra disputer les JO. N'ayant pas joué suffisamment de rencontres de Coupe Davis, Herbert et Mahut ne répondent pas aux critères de qualification olympique.

Jean Quiquampoix (tir, pistolet à 25m tir rapide) :

Etudiant en droit à Marseille, Quiquampoix a su allier sa scolarité et la pratique de sport de haut niveau. Il a tout gagné chez les juniors et s'est adjugé deux coupes du monde chez les séniors. A 20 ans, il a l'avenir devant lui.

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