Historique, légendaire, monumentale, phénoménal,… Les superlatifs manqueraient presque pour qualifier la retentissante performance et tresser les louanges de l’équipe de France qui a gravé, dimanche, en lettre d’or son nom au panthéon du handball mondial.
Vingt ans après le premier sacre des "Barjots", les Bleus ont décroché leur cinquième étoile de champion du monde en venant difficilement à bout du Qatar (25-22). Un couronnement en guise de règne sans partage sur la planète handball, devant la Suède et la Roumanie (4 titres).
Et, comme entre 2010 et 2012, les Experts réussissent l’authentique l’exploit de détenir les trois grands titres majeurs, eux qui sont également champions d’Europe et double champions olympique en titre.
De quoi faire du handball un sport qui se joue à sept contre sept, mais à la fin c’est toujours la France qui gagne.
Intraitables en finale
Et encore plus en finale. Depuis leur première perdue en 1993, les Tricolores n’ont jamais tremblé au moment d’aller conquérir le plus précieux métal. Une expérience des grands rendez-vous qui a fait défaut à une équipe du Qatar, qui n’existait même pas il y a deux ans.
Car, dans une rencontre haletante, accrochée et indécise, le pays hôte a eu le mérite de ne jamais rien lâcher et de pousser les coéquipiers de Jérôme Fernandez, qui pourrait profiter de ce moment de gloire pour mettre un terme à sa somptueuse carrière internationale, dans leurs derniers retranchements.
Mais il en faut plus pour faire plier une équipe du calibre de la France de retour sur le toit du monde, où elle en est plus que majestueuse.
Les Bleus vont maintenant pouvoir fêter ça quelques jours durant. Et notamment dès leur retour dans l’Hexagone en fin de journée, qui promet d’être une nouvelle fois triomphal. Les bonnes habitudes ne se perdent jamais.