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La Nasa a bon espoir d’envoyer un homme sur Mars en 2030

La Nasa travaille depuis 2011 sur une nouvelle génération de fusée, le Space Launch System (SLS) dont le premier vol est planifié en 2018. [NASA/MSFC]

La conquête de Mars par l’homme est «plus proche que jamais», a infiqué à la télévision américaine un responsable de la Nasa, l’ancien astronaute Charles Bolden.

Sur CNBC, ce vétéran de l’aventure spatiale a prédit qu’une mission habitée aurait lieu dans quatorze ans. «Nous pensons que nous sommes sur la bonne trajectoire pour envoyer des humains vers Mars dans les années 2030», a-t-il soutenu.

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Ce ponte de l'agence spatiale américaine est convaincu qu’un atterrissage sur Mars est essentiel à la survie de l’espèce humaine, car selon lui, Mars est la seule autre planète du système solaire a avoir probablement été le foyer d’une forme de vie. 

Une «importance cruciale»

Du coup, une mission sur la planète rouge pour lui est bien plus qu’une chimère et revêt une «importance cruciale». Avec ses volcans, ses déserts et ses saisons, elle pourrait aider les scientifiques à mieux comprendre la Terre.

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La Nasa travaille depuis 2011 sur une nouvelle génération de fusée, le Space Launch System (SLS), dont le premier vol est planifié en 2018. Ce lanceur devrait à terme permettre de placer en orbite le vaisseau spatial Orion, un vaisseau capable de transporter quatre personnes et conçu pour de longues missions spatiales vers Mars.

La cote de la propulsion nucléaire à la hausse

Il a récemment déclaré au Congrès américain que la propulsion nucléaire thermique était sans doutes la technique «la plus efficace» pour envoyer des hommes vers Mars. Cette technologie pèserait moitié moins que les moteurs à propulsion chimiques classiques, permettrait de voyager beaucoup plus vite et surtout de manœuvrer le vaisseau tout au long vol.

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Le hic, c’est que ce mode de propulsion pourrait bien relancer la vieille concurrence avec la Russie. En effet, celle-ci a annoncé développer un moteur nucléaire d'ici à 2018. Selon Rosatom, ce mode de propulsion pourrait permettre de gagner Mars en seulement six semaines… contre les 18 mois évoqués jusqu’à présent.

Verdict en 2018 ?

Sauf que sur le front de la recherche, la Russie semble disposer d’une relative avance technologique. Au cours de sa riche histoire, la Nasa a planché sur des moteurs nucléaires, mais elle a abandonné ses travaux en 1973. L'agence spatiale américaine pourrait bien s'en mordre les doigts très bientôt.

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