Revenu sur Terre après avoir passé un an dans l’espace, l’Américain Scott Kelly a des séquelles de son séjour dans la Station spatiale internationale.
Lorsqu’il a atterri sur Terre mercredi dernier, après avoir passé 340 jours dans la Station spatiale internationale (ISS) - un record pour un Américain -, l’astronaute Scott Kelly, âgé de 52 ans, se sentait plutôt bien. Même mieux que lors de son précédent séjour de six mois dans l’espace, il y a 5 ans.
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Mais alors qu’il rentrait au Texas depuis le Kazakhstan où il avait atterri, Scott Kelly a commencé à ressentir des douleurs. Depuis, ses muscles et ses articulations lui font mal, il est très fatigué et a une hypersensibilité de la peau. “C’est presque comme un sentiment de brûlure quand je m’assois, m’allonge ou marche”, a décrit l’astronaute vendredi 4 mars, lors de sa première conférence après son retour.
Il explique supporter difficilement les chaussures. La raison tient que sa peau n’a quasiment rien touché durant un an, les vêtements flottant autour du corps du fait de l'apesanteur. “Il m’est plus facile de m’adapter à l’espace qu’à la Terre”, en rit-il.
De bonnes capacités physiques
Le physiologiste du centre spatial Johnson se dit quand même très impressionné que l’astronaute ait réussi à faire tous les exercices physiques : se lever d’un coup, marcher sur une même ligne, se diriger à travers un parcours d’obstacles… Et même se jeter dans sa piscine !
Great to be back on #Earth. There's no place like #home! Taking the plunge after my #Houston arrival. #YearInSpacehttps://t.co/NhyLTbqcxS
— Scott Kelly (@StationCDRKelly) 3 mars 2016
Au-delà de l’adaptation physique, c’est le choc culturel qui inquiète l’astronaute. Et notamment le fait de passer de l’espace, où “il n’y avait presque rien et si peu de choix sur ce qu’il était possible de faire chaque jour”, à la Terre où “il y a à peu près tout”.
Mais cette absence d'activité n'est pas pour déplaire à l'astronaute de la Nasa : “J’en n’aurai jamais fini avec l’espace, je m’impliquerai toujours”, a-t-il lancé.