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Ecoutez le "chant de la comète", enregistré par Philae

Philae sur la comète Tchouri.[ESA / AFP]

En veille depuis le 17 novembre, le petit robot Philae a pu, lors de sa première mission scientifique passée sur la comète Tchouri pendant 57 heures, récolter toute une batterie de données. Et désormais, on sait notamment que la comète émet des sons…

 

Avant de se mettre en hibernation il y a trois jours, Philae a pu transmettre, depuis l’espace, à son centre de contrôle basé à Cologne (Allemagne) l’ensemble des données scientifiques qu’il a pu récolter sur Tchouri.

Ainsi, l’on a appris mardi que le petit robot avait enregistré des oscillations du champ magnétique de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko. "La comète a deux renflements et un raccord. C’est un instrument de musique cosmique. Ses sons, c’est la vraie chose. On peut dire qu'elle est heureuse que l’homme moderne l’a visitée", a expliqué à une radio lettone Klim Tchourioumov, le découvreur de la comète.
 

Ces oscillations sont, en principe, inaudibles pour l’oreille humaine puisque leur fréquence est comprise entre 40 et 50 millihertz. C’était sans compter sur Manuel Senfft, un compositeur allemand, qui les a adaptées dans des fréquences comprises entre 20 Hz et 20 kHz. Le résultat est détonnant.

 

 

Par ailleurs, Philae a pu détecter des molécules organiques complexes dans les gaz qui entourent la comète. Les scientifiques procèdent actuellement à des analyses poussées pour identifier avec précision la composition de ces molécules.

Enfin, au rayon des mauvaises nouvelles, l’analyse de l’échantillon de sol prélevé par Philae sur Tchouri ne donne pour le moment aucun résultat probant. Pour les scientifiques, deux hypothèses se dressent pour expliquer cet échec. Soit le forage effectué a mal fonctionné, soit la transmission de l’échantillon de l’espace vers la Terre a rencontré un problème.

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