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Gratuité des transports : la note est salée

La gratuité des transports en commun avait déjà été appliquée pendant trois jours en Île-de-France l’an passé.[Franck Fife / AFP]

Face à l’épisode de pollution aux particules fines qui touche depuis plusieurs jours l’Île-de-France, Jean-Paul Huchon, président du Syndicat des Transports d’Ile-de-France (STIF) a rendu gratuit l’accès aux transports en commun ce week-end et lundi. Une décision qui coûte cher à la région.

 

En accord avec la SNCF, la RATP et Optile, Jean-Paul Huchon, président du Conseil du STIF et président de la région Île-de-France, a décrété vendredi la gratuité des transports publics. Mise en place dès samedi, la mesure a été reconduite jusqu'à lundi soir, accompagnant les mesures de circulation alternée.

Cette décision entraine pour la région un manque à gagner de grande ampleur. Ainsi, le STIF estime la perte à environ 3,5 millions d’euros le samedi, 2,5 millions d’euros le dimanche et 4 millions d’euros par jour en semaine. Depuis samedi, ce sont donc 10 millions d’euros de recettes qui n'auraient pas été perçus.

 

Un précédent en 2014

En raison d’un précédent pic de pollution, la gratuité des transports en commun avait déjà été appliquée pendant trois jours en Île-de-France l’an passé.

A l’époque, le gouvernement avait accepté de prendre en charge la moitié de l’ardoise, considérant qu’il s’agissait d’un problème de santé publique. Néanmoins, rien n’indique pour le moment que l’Etat optera cette année pour une position identique.

 

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