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Gaz de schiste : les députés écolos pour l'interdiction totale

Des personnes signent une pétition contre l'exploitation des gaz de schiste, à Saint-Christol-les-Alès, dans le sud de la France, le 22 novembre 2012 [Sylvain Thomas / AFP/Archives] Des personnes signent une pétition contre l'exploitation des gaz de schiste, à Saint-Christol-les-Alès, dans le sud de la France, le 22 novembre 2012 [Sylvain Thomas / AFP/Archives]

Le député écologiste François-Michel Lambert souhaite déposer courant décembre une proposition de loi sur l'interdiction de l'exploration et de l'exploitation des gaz de schiste, a-t-on indiqué jeudi au groupe écologiste de l'Assemblée, confirmant une information du Monde.

L'élu des Bouches-du-Rhône, vice-président de la commission du Développement durable, souhaite préparer ce texte pour lever "toute ambiguïté" sur l'interdiction définitive de toute exploration et exploitation du gaz de schiste, "quelles que soient les techniques utilisées", rapporte le quotidien.

Son texte devrait s'inspirer de la proposition de loi déposée en juillet 2011 notamment par Jean-Marc Ayrault, alors chef de file des députés PS, Jean-Paul Chanteguet, devenu depuis président de la commission du Développement durable, mais aussi par l'écologiste Yves Cochet.

La proposition de loi déposée à l'été 2011 visait à "interdire l'exploration et l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels, à abroger les permis exclusifs de recherche de mines d'hydrocarbures non conventionnels et à assurer plus de transparence dans le code minier".

Le PS, avait expliqué M. Ayrault, considérait alors que la proposition de loi UMP adoptée peu avant sur l'interdiction de la fracturation hydraulique ne réglait "pas tout et ne protège(ait) pas nos territoires de ce risque environnemental extrêmement grave de prospection des hydrocarbures non conventionnels".

Le gouvernement Ayrault a fermé la porte pour le moment à l'exploitation du gaz de schiste en réaffirmant l'interdiction de la fracturation hydraulique, seule technologie existante permettant de l'extraire du sous-sol, au nom des risques environnementaux.

Pour autant, le président de la République François Hollande a récemment relevé que la recherche de techniques alternatives à la fracturation hydraulique continuait et qu'il "prendr(ait) ses responsabilités" si une nouvelle technique respectueuse de l'environnement apparaissait.

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