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Trois nouveaux fauves au Jardin des Plantes

La Ménagerie du Jardin des plantes compte 1 800 animaux. [F-G Grandin/MNHN]

La Ménagerie du Jardin des plantes, à Paris, a officiellement présenté hier les trois nouveaux pensionnaires de la fauverie : un jaguar, une panthère de Chine et un caracal (ou lynx du désert). Ces félins menacés dans leurs milieux naturels sont accueillis dans des enclos tous neufs et chouchoutés par l’équipe de la Ménagerie, qui fait du bien-être animal sa priorité.

Les trois nouveaux félins, tous issus de zoos polonais, rejoignent ainsi les deux panthères des neiges, le couple de panthères longibandes et une autre panthère de Chine déjà présentes. Soit 8 fauves au total. Chaque espèce dispose d’un peu plus de 100 m2 pour se dégourdir les jambes à l’air libre, une vitre et une grille les séparant des visiteurs du zoo parisien créé en 1794 et qui compte 1 800 animaux.

«Nous avons reproduit au mieux l’habitat naturel de ces animaux, avec plantes pour leur permettre de se cacher et beaucoup d’arbres. Ce sont des espèces arboricoles qui adorent s’y percher», explique Michel Saint-Jalme, directeur de la Ménagerie. Ces enclos ont nécessité près de sept ans de travaux pour un coût de 1,2 millions d’euros.

 

Eviter l'inactivité

Au total, 33 soigneurs répartis en 11 équipes s’occupent des animaux. «Nous avons également  une équipe spécialisée qui peut intervenir selon les besoins», souligne Gérard Dousseau, chef soigneur au Jardin des plantes. Le personnel de la Ménagerie se démène chaque jour pour stimuler ses pensionnaires, afin de leur éviter la routine. Les fauves sont par exemple nourris quatre fois par semaine soit avec 2 kg de viande rouge, soit avec de la viande blanche, soit avec une petite proie entière, comme un lapin ou un cochon d’Inde.

Les soigneurs apportent également des éléments nouveaux dans les enclos. D’un jour à l’autre, les animaux peuvent ainsi se retrouver avec un chou pour s’amuser ou découvrir les poils d’une autre bête, comme cette dernière était passée par là. «Quand l’animal est stimulé, il se sent bien et reste en forme, précise Gérard Dousseau. En captivité, le principal danger, c’est l’inactivité.»

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