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Qu’est-ce que la French Tech ?

Axelle Lemaire, secrétaire d'Etat chargée du numérique. [Kenzo Tribouillard / AFP]

La French Tech est un mouvement, initié et soutenu par l’Etat, pour rassembler sous un même collectif l’ensemble des startups françaises. Avec neuf villes labellisées le 12 novembre, il est apparu en pleine lumière.

 

Donner aux startups la possibilité d'avoir un impact local plus fort pour leur donner une envergure internationale, tel est l'enjeu de la French Tech. Ce 12 novembre, 9 villes de région ((Aix-Marseille, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Nantes, Rennes et Toulouse, Montpellier) ont reçu d'Axelle Lemaire - secrétaire d'Etat chargée du numérique - le label "French Tech".

Chaque ville labellisée devait justifier d’un réseau de start-ups dynamiques mobilisant entrepreneurs, investisseurs et infrastructures liées à ces entreprises innovantes, notamment des incubateurs. Un fond de 200 millions d’euros – géré par BPI France – est destiné à investir dans ce type d’accélérateurs, dans la France entière. 

"Faire partie d’un écosystème facilite l’accès au financement, à la commande publique et privée, qui permettent de faire croître leur start-up. Or on sait que 68 % des emplois créés tous les ans le sont par 8 % seulement des entreprises." expliquait Axelle Lemaire au Monde.

 

Valoriser l’innovation en France

Créé par Fleur Pellerin, alors chargée du numérique, le label French Tech rassemble sous un même étendard l’ensemble des acteurs français de l’écosystème des start-up : étudiants, investisseurs, entrepreneurs, développeurs, associations, médias etc…

Qu’elle soit au stade de projet ou déjà largement développée sur le marché, une startup française peut faire partie de cet ensemble, où les échanges sont favorisés. 

 

Rayonner à l’international

Renforcer la visibilité internationale est le premier objectif qui avait été fixé. Pour Frédéric Salles, dirigeant de Matooma, une start-up montpelliéraine qui travaille sur les objets connectés, cette labellisation correspond avant tout à "la reconaissance de l'environnement numérique montpelliérain". Il espère que ce label sera "un gage de qualité pour attirer les investisseurs internationaux". 

Cette stratégie s'accompagne d'un plan de communication substantiel : l’Agence française pour les investissements internationaux – qui dispose d’un budget de 15 millions d’euros - travaille ainsi sur une campagne visant à promouvoir le label French Tech à l’étranger.

 

 

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