Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, s'est prononcé dimanche contre l'augmentation des taxes de séjour votée à l'Assemblée.
Face à la levée de boucliers des professionnels de l’hôtellerie, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a jugé dimanche "impératif de renoncer" à l’augmentation des taxes de séjour (de 1,50 à 8 euros pour les 4 et 5 étoiles) votée mercredi dernier en première lecture à l’Assemblée.
Ces hausses "sont dangereusement et totalement contraires à la promotion du tourisme", a-t-il estimé dans un communiqué.
Regrettant leur adoption "sans concertation avec les professionnels", le ministère a également souligné qu’elles sont contraires à l’engagement pris par l’exécutif "de stopper l’alourdissement inconsidéré des taxes".