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Immobilier : c’est le moment d’acheter

Une pancarte "A vendre" sur la façade d'un immeuble en France [Boris Horvat / AFP/Archives]

S’offrir un toit et quatre murs en France, mission impossible ? La multiplication par deux du prix de l’immobilier hexagonal entre 1975 et 2011 a largement contribué à conforter cette idée reçue. Mais l’assainissement du marché depuis deux ans pourrait bien relancer les transactions.

 

Dossier spécial immobilier - Les clés pour acheter

Car si l’activité immobilière a progressé de 4 % en 2013 selon l’indice Notaires-Insee, «elle reste encore inférieure de 10 % aux volumes de ventes de ces dix dernières années». Un nouveau souffle viendrait redonner un peu de confiance aux Français, toujours à considérer majoritairement que le statut de propriétaire est hors de leur portée.

 

Des prix à la baisse

Pour investir dans la pierre, tout est une question de timing ou presque. En ce début d’année 2014, les indicateurs sont plutôt encourageants. Il est loin le temps où seuls les acheteurs avaient la main. Le prix moyen au mètre carré, qui a longtemps défié toute concurrence, est aujourd’hui à la baisse : -1,8 % sur les douze derniers mois, selon le dernier bilan annuel de l’agence Century 21, soit 2 568 € (3 428 € pour les appartements, 2 026 € pour les maisons).

Même Paris, connu pour la flambée de ses prix, a vu son mètre carré moyen chuter de 3,9 % en un an. Ce qui n’a pas empêché la transaction moyenne d’atteindre un nouveau record, à 396 278 euros.

 

Les délais de tractation s’allongent

Ce recul généralisé devrait se poursuivre à court terme. Standard & Poor’s table ainsi sur une baisse de 3 %, tandis que l’Insee, anticipe une chute de 7 % d’ici au mois de mai.

En outre, avec l’allongement des délais de transaction, de 90 jours en moyenne, les vendeurs sont généralement plus enclins à négocier, surtout sur le marché des résidences secondaires. Néanmoins, dans les zones tendues, à l’instar de la capitale, le repli futur sera plus modéré.

 

Les taux d’intérêt, historiquement faibles, pourraient remonter 

Avec l’annonce d’une baisse des prix vient toujours la tentation d’attendre que celle-ci s’accentue. Mais à être trop gourmands, les futurs propriétaires pourraient bien être déçus. D’abord parce qu’un recul significatif sur le long terme paraît improbable, en raison d’une demande toujours très forte qui se heurte à la pénurie de logements.

Ensuite, pour l’instant, les taux d’emprunt, autre variable à considérer pour un achat, sont historiquement bas : entre 2,99 % et 3,71 % en moyenne, selon le courtier Meilleurtaux.com.

Mais cette situation, très favorable aux acheteurs, et qui a permis notamment de compenser la hausse des frais de notaire intervenue le 1er mars dernier, pourrait ne pas durer. Une remontée progressive des taux reste à prévoir. Dans ce cas de figure, même une légère baisse des prix ne serait plus profitable aux acquéreurs.

 

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