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Immobilier : le moment d’acheter ?

Une pancarte "A vendre" sur la façade d'un immeuble en France [Boris Horvat / AFP/Archives]

Acheter ou pas ? En 2013, 800.000 Français ont répondu ou vont répondre «oui». D’autant que les signes sont plutôt encourageants.

 

Placement préféré des Français, la pierre reste une valeur sûre. Et pourtant, nombre d’entre eux hésitent à se lancer dans cet achat complexe. Cette année, 800 000 personnes ont déjà franchi le pas ou devraient le faire dans l’Hexagone, selon la Fnaim et le Crédit Foncier.

Prix parfois élevés, situation économique morose, banques frileuses… dans ce contexte immobilier tendu, acheteurs et vendeurs défendent chacun leurs intérêts.

Pourtant, tous les indicateurs incitent à opter pour l’achat d’ici à la fin 2013. Une opération importante dans une vie, «ne serait-ce que pour se créer un apport et réinvestir dans un logement plus grand par la suite», conseille la Chambre des notaires d’Ile-de-France.

 

Des prix toujours élevés mais généralement stabilisés

D’autant que les prix, même s’ils restent élevés, sont en légère baisse. Dans la région francilienne, au deuxième trimestre 2013, le prix moyen des appartements anciens atteint 5 450 €/m2 (-1,1 % sur un an). De même qu’à Paris, où le mètre carré s’affiche à 8 200 €, alors qu’il était plus cher de 1,9 % à la même période en 2012.

Dans la capitale, les achats ne faiblissent pas avec 7 050 logements neufs ou anciens vendus en un an, soit une hausse de 4 %. Le temps des prix qui n’en finissaient pas de grimper et de battre des records semble donc révolu et le marché immobilier reprend son souffle.

 

Des taux d’emprunt toujours bas

S’il est toujours difficile de définir un temps propice à l’achat, cette période de relative accalmie est profitable. Car «les vendeurs, qui espéraient des prix toujours plus élevés, semblent être revenus à des tarifs plus raisonnables», selon les experts de la Fédération nationale des agences immobilières.

La conjoncture semble donc favorable à l’acheteur et notamment aux primo-accédants. Car toute transaction va généralement de pair avec la contraction d’un emprunt auprès d’un établissement de crédit. Et les taux restent, là encore, très avantageux. S’ils ont légèrement augmenté depuis le 1er trimestre de cette année, ils varient entre 3,20 et 3,40 % pour des prêts échelonnés sur 20 ans (hors négociations).

 

L’épineuse question de la hausse des frais de notaire

Le contexte de la fin de l’année doit également ne pas être négligé, car dès 2014, il faudra aussi tenir compte de la hausse des frais de notaire. En effet, la loi Duflot prévoit notamment une hausse de ces droits de mutation. Ces taxes seront reversées à l’administration publique. Aujourd’hui, le plafond s’élève à 3,80 % sur le prix du bien acquis.

Mais il devrait être revu à la hausse et atteindre 4,5 % pour 2014 et 2015. Toutefois, toutes les villes n’appliqueront pas nécessairement cette hausse dès 2014, comme cela devrait être le cas à Paris. Une année de répit, donc, qui pourrait être la porte ouverte à encore quelques bonnes affaires. 

 

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