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Boeing Dreamliner : les enquêteurs vont se rendre chez deux sous-traitants

Un 787 Dreamliner de Boeing, à Everett (Washington), en février 2012 [Saul Loeb / AFP/Archives] Un 787 Dreamliner de Boeing, à Everett (Washington), en février 2012 [Saul Loeb / AFP/Archives]

Des enquêteurs du Bureau américain de la sécurité des transports (NSTB) vont se rendre chez deux sous-traitants de Boeing pour tester des composants liés à la batterie d'un avion 787 Dreamliner de Japan Airlines (JAL), qui avait subi un départ de feu à Boston le 7 janvier.

"Nos enquêteurs seront en Arizona cette semaine pour faire des tests sur le chargeur et le démarreur de la batterie du Boeing 787 de JAL. Nous serons chez Securaplane à Tucson où son fonctionnement sera testé et où la mémoire sera téléchargée. Ce sont les fabricants", a indiqué une porte-parole du NSTB lundi soir.

"En plus, nous irons chez Pratt & Whitney Power, anciennement Sundstrand, à Phoenix. Ils fabriquent le dispositif de contrôle de la (batterie auxiliaire) APU", a-t-elle ajouté.

Les 787 ont été immobilisés dans le monde entier sur ordre des autorités après qu'un autre de ces appareils, opéré par la compagnie japonaise ANA, eut fait un atterrissage d'urgence mercredi à Takamatsu au Japon suite à la détection de fumée et d'une forte odeur provenant d'une batterie lithium-ion située dans le compartiment électrique.

L'enquête menée au Japon s'est concentrée lundi sur un autre sous-traitant de Boeing, la société nippone GS Yuasa qui fabrique ces batteries spécialement pour le 787, dont les lignes de production ont été examinées. Elles sont ensuite assemblées dans un système de conversion électrique par le groupe français Thales.

Le ministère japonais des Transport a insisté sur le fait que cette visite ne signifiait pas que les autorités considéraient GS Yuasa comme responsable des dysfonctionnements des batteries, dont la surchauffe peut privenir d'un défaut intrinsèque, d'une surcharge, d'un souci de courant électrique, d'un manque de ventilation ou autre anomalie ou vice de conception.

Le NSTB avait exclu dimanche au moins une de ces possibilités pour l'incident de Boston, en indiquant dans un point sur son enquête qu'au vu des données de l'enregistreur de vol, la batterie de l'appareil de JAL n'avait "pas dépassé le voltage prévu de 32 volts".

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