Est-ce le retour de la confiance ? L'agence de notation Standard & Poors a annoncé mardi relever de six crans la note de la Grèce.
En passant du rang "défaut" à "B-" (perspective stable), le maillon faible de la zone euro sort de la zone rouge, même si un train de mesures écomiques et budgétaires drastique doit encore être mis en oeuvre. C'est la première révision à la hausse de la note du pays depuis 2010 et le déclenchement de la crise de la dette grecque.
Cette décision de S&P est annoncée à quelques jours de la fin du sommet européen qui avait débouché jeudi 13 décembre sur la mise en place d'un nouveau plan de sauvetage pour la Grèce. Plan qui semble avoir convaincu les analystes de l'agence. Dans un communiqué, celle-ci souligne "la forte détermination" des pays de la zone euro à "préserver l'appartenance" de la Grèce à la monnaie unique. Elle évoque également, à l'appui de sa décision, "l'engagement du gouvernement à mener l'ajustement budgétaire et structurel" demandé.
Le versement d'une nouvelle tranche de 34,3 milliards d'euros d'aide à la Grèce doit être achevé mercredi par l'Union Européenne.