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Les dirigeants européens n'ont pas trouvé d'accord

François Hollande (G) et David Cameron (D), le 23 novembre 2012 à Bruxelles [Bertrand Langlois / AFP] François Hollande (G) et David Cameron (D), le 23 novembre 2012 à Bruxelles [Bertrand Langlois / AFP]

Le président français François Hollande a souligné vendredi son différend avec le Premier ministre britannique David Cameron en affirmant qu'il pourrait lui aussi "demander sa ristourne".

"Cameron est venu avec une double préoccupation, je ne veux pas utiliser d'autre mot", a lancé François Hollande devant la presse, après l'échec du sommet européen sur le budget 2014-2020 de l'UE. "La première est de ne rien changer au système des recettes", a-t-il ajouté.

Le Premier ministre britannique entendait ainsi "non seulement" préserver le "chèque britannique" qui diminue la contribution du Royaume-Uni au budget de l'Union européenne, mais a refusé aussi d'apporter une "contribution qui aurait pu (lui) être demandée aux autres chèques, aux autres rabais" accordés à d'autre pays, a expliqué le président français.

"Je pourrais dire : je veux moi aussi ma ristourne", a-t-il lancé, soulignant que le Royaume-Uni avait "un solde de contribution" au budget européen "inférieur à la France".

François Hollande a indiqué que David Cameron s'était surtout mobilisé par rapport au volume de dépenses global de l'Union européenne, souhaitant une coupe de "30 milliards par rapport à la proposition" du président du Conseil européen, Herman van Rompuy.

"L'Allemagne ne voulait pas isoler le Royaume-Uni, et la France voulait que les pays de la cohésion, attachés aux politiques de croissance, à la politique agricole commune, puissent se faire entendre", a-t-il ajouté.

Pour autant, "la France et l'Allemagne ont joué parfaitement leur rôle pour faire avancer l'Europe".

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