Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a indiqué dimanche soir à France 2 qu'une nationalisation des hauts fourneaux lorrains de Florange n'était "pas à l'ordre du jour".
"A chaque fois qu'on a nationalisé, l'Etat n'a pas été un très bon gestionnaire", a fait remarquer M. Montebourg, habituellement classé à l'aile gauche du Parti socialiste. Et il n'a pas d'argent non plus, a-t-il fait remarquer.
La direction d'ArcelorMittal, qui "souhaite se désengager" du site, doit rendre publique lundi sa décision lors d'un comité central d'entreprise.
"Nous avons posé des exigences", a rappelé M. Montebourg. "Nous avons demandé que, s'il prend cette décision, qu'il nous laisse deux mois pour nous permettre de rechercher une solution de reprise".
Le ministre a par ailleurs réitéré son invitation aux salariés de PSA Peugeot Citroën à venir le rencontrer samedi prochain au Mondial de l'Automobile de Paris, alors que les salariés en lutte du constructeur l'y ont vainement attendu ce samedi.