Après avoir été officialisé hier, l’arrêté qui fixe la hausse à 2% des tarifs du gaz entre en vigueur aujourd’hui en France.
Ce projet d’arrêté avait reçu un avis défavorable par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) qui considère que selon la législation en vigueur, l’augmentation aurait dû être de 7,3% afin de couvrir les coûts de GDF Suez.
Selon la CRE, les nouveaux tarifs du gaz auraient dû subir deux hausses. Une première augmentation de 4,1% pour refléter la hausse des coûts d’approvisionnement, et une seconde de 3,2% concernant la hausse des coûts d’infrastructures et celle des coûts commerciaux.
La CRE précise notamment que "l'insuffisance de la couverture des coûts de GDF Suez […] est de nature à perturber le bon fonctionnement des marchés du gaz naturel" et que "des tarifs réglementés fixés trop bas constituent une barrière à l'entrée des fournisseurs alternatifs sur le marché".
"A long terme, les incertitudes pesant sur les tarifs de vente fragilisent la sécurité d'approvisionnement de la France : le manque de visibilité sur le marché de détail n'incite pas les acteurs à développer leur activité, et notamment leur capacité d'import vers la France."
Selon le Figaro.fr, l'actuelle formule de calcul des tarifs du gaz permet une meilleure prise en compte des prix de marché que la précédente. C’est ce qui permet de modérer les hausses. Mais les coûts du gaz importé en France restent majoritairement indexés sur le pétrole.