Dissuasion nucléaire : l'arsenal français

La dissuasion nucléaire française s'appuie essentiellement sur les sous-marins de la force océanique stratégique (FOST), soit quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE), le Triomphant, le Téméraire, le Vigilant (sur la photo) et le Terrible. [Francois Mori / Pool/AFP/Archives]
Tous ces sous-marins, ici le Triomphant, sont équipés de missiles balistiques intercontinentaux. Au moins un SNLE est en permanence à la mer et deux sont opérationnels à tout moment. [Jérôme Hary / MARINE NATIONALE / AFP]
Chacun des SNLE est capable d'emporter seize missiles M45 et M51 de six têtes nucléaires et d'une portée de 5.000 à 6.000 km. [Pascal Saura / AFP]
Les SNLE, ici le Terrible, sont présentés comme invulnérables, indétectables et capables de frappes massives à longue portée. [JEAN-PAUL BARBIER / AFP]
Tous ces sous-marins sont stationnés à l'Ile Longue, dans la rade de Brest, en Bretagne. Ils ont tous été en service entre 1997 et 2010. [François Mori / AFP]
Le futur missile M51.2 qui est en développement devrait avoir une portée de 9.000 km. Le nombre exact de têtes nucléaires dont dispose la France reste "secret défense". Ici, le Téméraire.[MYCHELE DANIAU / AFP]
Les forces aériennes stratégiques (FAS) constituent la force de dissuasion aéroportée. Les avions équipés de missiles nucléaires sont basés pour certains à Saint-Dizier, en Haute-Marne. [AFP PHOTO / ECPAD/ SEBASTIEN DUPONT]
Les autres sont stationnés à Istres, dans les Bouches-du-Rhône. Mais le centre opérationnel des forces aériennes stratégiques est un ouvrage enterré situé à Taverny, dans le Val d'Oise.[GERARD JULIEN / AFP]
Les FAS totalisent une cinquantaine d'avions équipés de missiles nucléaires, dont des Mirage 2000N, ici en photo. [FRED DUFOUR / AFP]
Les autres appareils capables d'embarquer des missiles nucléaires ASMP-A sont les Rafale. [JEAN-LUC BRUNET / ECPAD / AFP / Archives]
Le porte-avions Charles-de-Gaulle est également destiné à servir de base pour les avions porteurs de missiles nucléaires. Il n'existe plus de bases de dissuasion nucléaire terrestre.[Joel Saget / AFP/Archives]