Ces profils nouveaux qui rejoignent le FN

Philippe Martel, ancien chef de cabinet d'Alain Juppé, vient de prendre la direction du cabinet de Marine Le Pen. Énarque de la même promotion que Paul-Marie Coûteaux, il se définit comme gaulliste. Interrogé par le JDD, il affirme que "deux anciens ministres poids lourds de droite" lui ont apporté leur soutien lors de son ralliement [PATRICK KOVARIK / AFP]
Michel Bulté, qui fut adjoint de Jean Tibéri à la mairie de Paris (ici, en 1999) sera le candidat FN / RBM dans le 19e arrondissement de Paris aux prochaines élections municipales. Après avoir quitté l'UMP en 2005, il était passé par le Modem. [JACK GUEZ / AFP]
Paul-Marie Coûteaux, 57 ans, énarque de la promotion Henri-François d'Aguessau, a notamment travaillé auprès de Jean-Pierre Chevenènement et de Philippe Séguin. En 2011, il créée le SIEL (souveraineté, indépendance et liberté) qui a intégré le Rassemblement bleu marine. Il aurait largement ouvert son carnet d'adresses à Marine Le Pen[BERTRAND GUAY / AFP]
Aymeric Chauprade, 44 ans, a récemment rallié le Front National dont il dirigera la liste francilienne aux prochaines élections législatives. Docteur en sciences-politiques, diplômé de Sciences-Po, il est une des figures - parfois controversée - de la géopolitique française [CC / Realpolitik.tv]
Florian Philippot, 32 ans, est vice-président du FN, en charge de la stratégie et de la communication. Enarque de la promotion Willy Brandt, cet ancien chevénementiste est considéré comme l'artisan majeur de la "dédiabolisation". [FRED DUFOUR / AFP]
Gilbert Collard, 65 ans, est l'un des ralliements les plus spectaculaires. S'il n'a pas adhéré au FN, il a été élu à l'Assemblée nationale en 2012 sur les listes du Rassemblement Bleu Marine. Réputé franc-maçon, cet avocat est passé par plusieurs mouvements politiques, dont le parti radical-valoisien, avant de rejoindre le premier cercle de Marine Le Pen [SYLVAIN THOMAS / AFP]
Bertrand Dutheil de La Rochère, 67 ans (à gauche sur la photo), fut un proche de Jean-Pierre Chevènement et un pilier du Mouvement des Citoyens. Durant la campagne présidentielle de 2012, il est le porte-parole de Marine Le Pen. Il est candidat aux élections législatives dans l'Aisne [JOEL SAGET / AFP]
Valérie Laupies, directrice d'école en ZEP, autrefois proche d'Attac, marquée par les idées chevénementiste, a manqué de peu d'emporter pour le FN le siège de député à Tarascon (Bouches-du-Rhône). Elle avait alors réuni 48% des voix face à Michel Vauzelle, président de la région PACA. Valérie Laupies est membre du Collectif Racine qui vise à briser les barrières entre le monde de l'enseignement et le Front National [BORIS HORVAT / AFP]
Fabien Engelmann, 34 ans, est conseiller politique de Marine Le Pen en charge du dialogue social. Il est tête de liste du FN à Hayange (Moselle). En 2011, il avait été exclu de la fédération des services publics CGT pour avoir conduit une liste FN aux cantonales de mars [PATRICK HERTZOG / AFP]
Jean-Yves Narquin, maire de Villedieu-le-Château (Loir-et-Cher) depuis 2008, a apporté son parrainage à Marine Le Pen en vue de l'élection présidentielle de l'UMP. Sans étiquette, proche de l'UMP, il a finalement été candidat du FN lors des législatives de 2012. Il est le frère de Roselyne Bachelot [DR]
Jean-Pierre Castiglia, maire de Malaussène (Alpes-Maritimes) a quitté l'UMP pour rejoindre le FN en septembre dernier. [CC / Patrice Semeria]
Venussia Myrtil s'était présenté aux élections cantonales de mars 2011 sous les couleurs du Front National. Elle militait auparavant dans les rangs du Nouveau Parti Anticapitaliste. Moins active politiquement, son compte Twitter indique que ses convictions n'ont pas changé depuis son arrivée au FN [RTL]
Jean Roucas, 61 ans, est l'icône du Bébête Show, le grand rendez-vous de satire politique qui fit les grandes heures de TF de 1988 à 1995. S'il n'a pas adhéré officiellement au FN, il a participé à la dernière université d'été frontiste à Marseille en septembre 2013 [MARTIN BUREAU / AFP / ARCHIVES]
Alain Delon ne soutient pas le Front National. Mais quand le "Guépard" déclare "approuver" la "place très importante" du FN dans la politique française - dans une interview au Matin suisse -, il contribue à la dédiabolisation du mouvement. "Je suis gaulliste et je suis sarkozyste. Avec le FN, nous n'en serions pas là si Nicolas Sarkozy était au pouvoir" précise t-il dans la même interview [VALERY HACHE / AFP]