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Tour de France 2015 : les chances des favoris

Christopher Froome.[FABRICE COFFRINI/AFP]

Trois anciens vainqueurs (Contador, Froome, Nibali) sont présents au départ du Tour de France 2015 à Utrecht, à côté d'autres coureurs qui sont déjà montés sur le podium (Quintana, Péraud, Pinot). Revue d’effectif des forces en présence.
   

Alberto Contador (ESP/Tinkoff), vainqueur 2007 et 2009 (abandon en 2014):

+ : l'expérience et la confiance renforcée par son Giro victorieux, le sens de l'attaque, les qualités de grimpeur et aussi de puncheur pour le final des étapes en côte (Huy, Mûr-de-Bretagne, Mende).

- : le risque d'accuser la fatigue du Giro en troisième semaine.
   

Chris Froome (GBR/Sky), vainqueur 2013 (abandon en 2014):

+ : la puissance développée dans les arrivées au sommet, s'il retrouve son niveau de 2013. Après les "chronos" d'Utrecht et Plumelec, il pourrait en théorie se présenter en bonne position au pied des montagnes.

- : l'absence de long contre-la-montre individuel. Les pavés, qu'il n'avait pu atteindre en juillet dernier, sont une inconnue majeure.

 

Vincenzo Nibali (ITA/Astana), vainqueur 2014:

+ : le sens de la course et le tempérament offensif. Les pavés, sur lesquels le Sicilien s'est montré supérieur à ses rivaux en juillet 2014, et les multiples ouvertures d'un parcours varié.

- : une seule arrivée d'étape dans la vallée (Saint-Jean-de-Maurienne) pour ce descendeur hors pair, même si l'arrivée à Pra-Loup est aussi conditionnée par la descente d'Allos.

 

Jean-Christophe Péraud (FRA/AG2R La Mondiale), 2e en 2014:

+ : la prime accordée aux qualités foncières par le rythme des étapes de montagne. L'entourage avec la montée en puissance de Romain Bardet.

- : sa forme fluctuante et souvent moyenne depuis le début de saison.

 

Thibaut Pinot (FRA/FDJ), 3e en 2014:

+ : les arrivées au sommet dans les Pyrénées et surtout les Alpes, le profil de la dernière semaine qui avantage les coureurs dotés de grandes facultés de récupération.

- : les dangers de toutes sortes durant la longue séquence de plaine, le poids des responsabilités.

 

Nairo Quintana (COL/Movistar), 2e en 2013 (absent en 2014):

+ : les grandes ascensions, favorables à ses qualités de grimpeur. Le soutien d'une formation expérimentée, habituée aux pièges du Tour. L'apprentissage accompli du métier de leader.

- : neuf journées à attendre la montagne. Pour lui, la première partie du Tour ressemble à un parcours d'obstacles (risques de chutes, cassures, pavés...).

 

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