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20 février : bienheureuse Aimée

Une vue d'Assise, en Italie.[CC / simone.brunozzi]

Il ne faut jamais négliger le rôle des grands-parents et des parents proches dans notre vie. La vie d’Aimée en est un brillant exemple.

 

Voilà une jeune fille très belle mais d’une prétention effroyable. Il faut dire qu’à Assise, personne ne lui résiste et que tout tourne à son avantage : fortune à disposition, toilettes à volonté, soirées mondaines à profusion. Quels jeunes gens y resteraient insensibles ?

Pour­tant, si on écoutait les ragots de ce petit monde sortis du palais des Corano… Ils méprisent souverainement cette pimbêche. Et un jour, Aimée décide de rendre visite à sa tante Claire, qui a suivi saint François dans la pauvreté la plus totale.

Aimée est impressionnée par cette femme dépouillée et souriante qui lui parle avec tant de bonté. Touchée, elle comprend l’inutilité de sa vie frivole. Quelque temps après, elle rejoint les pauvres clarisses d’Assise et voudra en faire encore plus qu’elles toutes.

Elle en tombe malade. Claire la délivre, en un signe de croix, d’une toux persistante qui a duré treize mois. Elle meurt en 1254. L’année précédente, elle était auprès de sa tante mourante qui lui dit : «Ma fille, vois-tu comme moi le roi de gloire ?»

 

Pensée spirituelle :

"La grâce est trompeuse et la beauté est vaine." (Livre des proverbes)

 

Courte prière de saint François d’Assise :

"Seigneur, Tu es beauté et la joie même : toute notre suffisance et richesse."

 

Ephéméride du 20 février :

En 1972, décès du cardinal Eugène Tisserant, doyen du Sacré Collège, bibliothécaire et archiviste de l’Eglise, grand-croix de la Légion d’honneur, membre de l’Académie française. C’était un extraordinaire linguiste, parlant dix-huit langues mortes et des langues orientales comme l’hébreu, le syriaque, l’assyrien, l’arabe et l’éthiopien. Né à Nancy en 1884, c’est au séminaire de cette ville qu’il lègue son inestimable bibliothèque.

 

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