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Marc Lavoine : « C’est l’amour, la révolution permanente de la vie »

Marc Lavoine[Capture d'écran Youtube]

Quatre ans après L’heure d’été, Marc Lavoine sortait Volume 10. Un album sur lequel le chanteur aux «yeux revolver» susurre des mots d’amour, qu’il réinvente sans cesse. Dans l’intimité de son bureau parisien, Marc Lavoine est revenu pour Direct Matin sur sa carrière, ses projets au cinéma et ses amours.

 

Archive – Article publié le 2 septembre 2009

 

L’année 2010 marquera vos vingt-cinq ans de carrière. Quel est le secret de votre longévité ?

Marc Lavoine : La gentillesse. Sans rire, je crois que ceux que l’on aime longtemps sont les gens gentils. L’autre secret, c’est la lenteur. Quand vous marchez dans la rue avec la personne que vous aimez, vous marchez d’un pas lent et vous vous dites des choses essentielles. Peu de mots, mais ceux qu’il faut. J’essaye de faire mes chansons comme ça.

 

Vous ne cherchez donc pas à être dans l’air du temps ?

M. L. : Non, les modes, c’est bien, mais pour les regarder passer. Je ne suis pas résolument moderne non plus. J’aime surtout la tradition, les valeurs, les principes. C’est l’amour, la révolution permanente de la vie. C’est ce qui fait que les choses résonnent ensemble. C’est ce qui motive tout ce que je fais. Quand je fais des enfants, quand je fais des disques, quand je fais la cuisine, ou un numéro de téléphone.

 

Vidéo : Clip de « La Semaine prochaine »

 

 

Vous êtes fidèle au thème de l’amour. Comment réussissez- vous à le renouveler ?

M. L. : Avec les années, la peau devient plus fine, l’émotion passe de plus en plus. Je pleure plus facilement qu’avant... Le renouvellement, c’est aussi tomber amoureux plusieurs fois de la femme qu’on aime. Je suis tombée amoureux de la mienne plusieurs fois, je devrais être capable de faire plusieurs albums, non ?

 

En 2009, on vous a beaucoup vu au cinéma, comment avez-vous réussi à écrire en plus cet album ?

M. L. : Il s’est fait en même temps. Par exemple, quand j’ai commencé à travailler avec Tony Gatlif, je lui ai demandé le scénario de son film. La première fois, il m’a fait un dessin. La fois suivante, il m’a raconté l’histoire, mais je n’avais toujours pas de scénario. Je lui ai redemandé plusieurs fois et, chaque fois, et il me répondait: «La semaine prochaine.» D’où le titre d’une chanson.

 

Quand vous sortez un album, on s’attend à y trouver des duos, mais ces deux-là, avec Valérie Lemercier et avec Yasmine, sont inattendus. Pourquoi Valérie Lemercier ?

M. L. : La chanson n’aurait pas existé sans elle. C’est une vraie femme française et je l’aime. Je trouve que «La grande amour» (le titre de la chanson, ndlr) lui va très bien.

 

Vidéo : Bande-annonce de Liberté

 

 

Et votre fille, Yasmine ?

M. L. : Elle a onze ans, et ce n’est déjà plus tout à fait une petite fille. Son corps commence à changer, sa voix aussi va changer et j’avais envie de l’enregistrer, «lentement».

 

En dehors de votre tournée qui commence début janvier, quels sont vos projets ?

M. L. : Il y a Liberté, le film de Tony Gatlif qui sort le 2 décembre. Ensuite, il y aura celui de Julien Rambaldi, Les meilleurs amis du monde. J’ai un projet de livre de photos et j’ai acheté les droits d’un roman. Mais je ne vous en dirai pas plus aujourd’hui…

 

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